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Table ronde chasse : effet d'annonce ou réalité ?
- le 07/08/2008 13:25 par Staff
Communiqué de presse 06/08/2008
Si on en croit le Ministère de l’écologie (MEEDDAT) la table ronde chasse serait un succès historique. Une semaine de chasse supplémentaire a été échangée contre un moratoire de la chasse de trois espèces menacées et la promesse d’un autre moratoire pour une espèce au bord de l’extinction : le grand tétras.
Que devraient accepter les associations de protection de la nature pour la protection (temporaire ou plus pérenne) de toutes les autres espèces en mauvais état de conservation, voir gravement menacée et pourtant chassées ? Que devraient-elles concéder contre tous les autres abus de la chasse en France ?
L’ASPAS rappelle, qu’au mépris des règles élémentaires de biologie et du droit international, les chasseurs français restent les champions d’Europe avec :
L’ASPAS se félicite que les pouvoirs publics cherchent à instaurer un dialogue entre chasseurs et protecteurs. Mais la méthode retenue qui ne reflète pas le pluralisme des associations de protection de la Nature , n’est pas satisfaisante. Pas satisfaisante non plus si chaque « avancée » vers une normalisation doit être compensée par de nouveaux privilèges accordés aux chasseurs.
L’ASPAS est inquiète face aux réactions anticipées des chasseurs : appels à manifester dans quelques haut lieux de la chasse. Appel de l’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau (pourtant signataire de l’accord) à ses adhérents leur enjoignant de profiter des quelques jours avant publication des arrêtés au Journal Officiel, pour faire leurs derniers cartons dans les Courlis cendrés, Barges à Queue noire et Eiders à Duvet, avant que le moratoire ne soit officialisé. L’ASPAS rappelle qu’en trente années de conflits et de tentative de négociation avec les associations de protection de la nature, les chasseurs n’ont jamais respecté leurs engagements.
On nous annonce qu’en septembre, la table ronde chasse sera de nouveau invitée à se réunir. Nous souhaitons qu’enfin les sujets de fond puissent être abordés, sans avoir à être « marchandés » contre de nouvelles extensions des périodes de chasse.
L’ASPAS souhaite en priorité :
L’ASPAS veillera dès les jours à venir à la bonne application des engagements de toutes les parties signataires de cet accord, et continuera, en toute indépendance, son rôle de veille en matière de protection des espèces et de strict respect des lois et règlements dans le domaine de l’environnement.
www.aspas-nature.org
Table ronde chasse: Effet d’annonce ou réalité ?
Si on en croit le Ministère de l’écologie (MEEDDAT) la table ronde chasse serait un succès historique. Une semaine de chasse supplémentaire a été échangée contre un moratoire de la chasse de trois espèces menacées et la promesse d’un autre moratoire pour une espèce au bord de l’extinction : le grand tétras.
Que devraient accepter les associations de protection de la nature pour la protection (temporaire ou plus pérenne) de toutes les autres espèces en mauvais état de conservation, voir gravement menacée et pourtant chassées ? Que devraient-elles concéder contre tous les autres abus de la chasse en France ?
L’ASPAS rappelle, qu’au mépris des règles élémentaires de biologie et du droit international, les chasseurs français restent les champions d’Europe avec :
- le plus grand nombre d’espèces chassées
- le plus grand nombre de chasseurs
- le plus grand nombre de jours de chasse: 7 sur 7 en période d’ouverture
- la plus longue période de chasse
- la plus longue liste de modes de chasse
L’ASPAS se félicite que les pouvoirs publics cherchent à instaurer un dialogue entre chasseurs et protecteurs. Mais la méthode retenue qui ne reflète pas le pluralisme des associations de protection de la Nature , n’est pas satisfaisante. Pas satisfaisante non plus si chaque « avancée » vers une normalisation doit être compensée par de nouveaux privilèges accordés aux chasseurs.
L’ASPAS est inquiète face aux réactions anticipées des chasseurs : appels à manifester dans quelques haut lieux de la chasse. Appel de l’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau (pourtant signataire de l’accord) à ses adhérents leur enjoignant de profiter des quelques jours avant publication des arrêtés au Journal Officiel, pour faire leurs derniers cartons dans les Courlis cendrés, Barges à Queue noire et Eiders à Duvet, avant que le moratoire ne soit officialisé. L’ASPAS rappelle qu’en trente années de conflits et de tentative de négociation avec les associations de protection de la nature, les chasseurs n’ont jamais respecté leurs engagements.
On nous annonce qu’en septembre, la table ronde chasse sera de nouveau invitée à se réunir. Nous souhaitons qu’enfin les sujets de fond puissent être abordés, sans avoir à être « marchandés » contre de nouvelles extensions des périodes de chasse.
L’ASPAS souhaite en priorité :
- le dimanche sans chasse
- l’arrêt de la chasse des espèces en mauvais état de conservation
- l’abolition des modes de chasse non sélectifs
- la protection intégrale et effective des oiseaux migrateurs de retour vers leur site de reproduction
- l’abolition de la période complémentaire de chasse au blaireau
- la fin des tolérances pour les chasseurs qui ne respectent pas les dates de chasse
L’ASPAS veillera dès les jours à venir à la bonne application des engagements de toutes les parties signataires de cet accord, et continuera, en toute indépendance, son rôle de veille en matière de protection des espèces et de strict respect des lois et règlements dans le domaine de l’environnement.
Contact Presse: Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : 06 08 18 54 55
Association pour la Protection des Animaux Sauvages
BP 505 26401 CREST Cedex
Tel 04 75 25 10 00 Fax 04 75 76 77 58
Association pour la Protection des Animaux Sauvages
BP 505 26401 CREST Cedex
Tel 04 75 25 10 00 Fax 04 75 76 77 58
www.aspas-nature.org