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Réponse du Président du CDH - le 24/05/2019 09:54 par denis_salmon

Voici la réponse du Président du CDH:

Monsieur Salmon,

 

Votre message relatif aux « collets à arrêtoir » m’est bien parvenu et a retenu ma meilleure attention.

 

Je comprends très bien votre souci de protection et de bien-être des animaux, et je l’apprécie. 

 

Le cdH est en effet très sensibilisé à cette question, et les mesures prises par le Ministre wallon du bien-être animal Carlo DI ANTONIO pendant ces cinq dernières années en sont la preuve.

 

Voici ce que je peux vous dire concernant la pratique des collets à arrêtoir. 

 

Afin de pouvoir réguler la faune sauvage pour rencontrer les objectifs de prévention des dommages importants aux cultures, à l’élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux, et prévenir les intérêts de la santé et de la sécurité publique(…), des moyens, installations ou méthodes spécifiques peuvent être utilisés, tout en veillant à ce que le bien-être des animaux soit respecté.

 

A cet égard, la méthode de capture que vous dénoncez fait partie des moyens autorisés, à ce jour, à l’échelon européen. 

Si cette méthode est autorisée au niveau européen, la Région wallonne a toutefois entendu strictement encadrer ce dispositif. Ainsi, les conditions d’utilisation du collet à arrêtoir, dont l’obligation de visite journalière et matinale du dispositif, sont telles que l’emploi de celui-ci limite la capture accidentelle d’animaux d’autres espèces que les espèces spécifiquement visées par ce dispositif. A ce titre, les animaux non visés par la capture doivent être obligatoirement relâchés. Le collet à arrêtoir ne vise donc pas à être un moyen de destruction non sélectif.

Il apparaît que l’utilisation du collet à arrêtoir dans ces conditions strictes prévues par la réglementation se veut être une mesure proportionnée vis-à-vis de la nécessité de contrôler certains prédateurs abondants, et ce pour protéger les petits élevages et la petite faune de plaine, dont l’état de conservation de certaines espèces est préoccupant. 

Cela étant, les contrôles visant à assurer le bon respect de ces réglementations pourront être renforcés à l’avenir. Le cdH s’engage en effet, dans son programme électoral 2019, à assurer des mesures en matière de bien-être animal au sein de la loi sur la chasse. 

 Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur Salmon, à l’assurance de ma considération distinguée.

 

Maxime Prévot