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Blaireau - France - le 21/12/2014 14:49 par Denis_Salmon

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La chasse au collet est l’une des techniques de chasse les plus simples.

Elle consiste à piéger un animal à l’aide d’un collet ne nécessitant qu’un fil métallique d’environ 50 cm de longueur.

Cette technique est aujourd’hui illégale dans la plupart des pays car non sélective et facteur d’une éventuelle longue agonie de l’animal.

En France, on autorise cependant les collets dits « à arrêtoir », afin d’empêcher tout étranglement et mutilation. Ces pièges sont homologués par arrêté ministériel après avis du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS). Ces pièges « collets à arrêtoir » sont autorisés dans le cadre de l’accord ANIPSC (Accord sur les normes internationales de piégeage sans cruauté – AIHTS / agreement on international humane trapping standards), ratifié en 1998 par la France et par les autres Etats-membres de l’Union Européenne. Seuls, les piégeurs agréés sont autorisés à les utiliser uniquement pour « la capture du renard » (cf. art. 16 de l’arrêté ministériel du 29 janvier 2007 modifié relatif au piégeage). Ces pièges peuvent être tendus en coulée et doivent donc être posés entre 18 et 22 cm du sol pour assurer le piégeage sélectif du renard.

Bien évidemment, cette hauteur n’est qu’un leurre, car d’autres espèces animales empruntant les mêmes coulées que le renard se prennent inévitablement dans ces collets, notamment le blaireau qui ne relève plus du classement des espèces d’animaux « nuisibles » depuis 1988 et ne peut donc pas être piégé.

Selon le ministère de l’écologie et du développement durable, ces pièges ne provoquent pas de mutilations ou l’agonie de l’animal capturé !

Pourtant, nous avons constaté plusieurs cas, où l’animal n’est pas toujours pris au cou, le blaireau est alors enlacé au niveau du poitrail et les douleurs sont particulièrement atroces.

Le câble étant très fin, c’est un véritable fil à couper la peau qui s’enfonce dans la chair aux moindres mouvements de l’animal cherchant désespérément à s’échapper !

Ce blaireau avait de graves blessures sur le dos et avait les dents cassées à force de mordre le câble du collet !

En état de choc et d’hypothermie suite à une longue nuit d’agonie, il a succombé le lendemain. (Wildlife Rescue Opglabbeek)

Source:  Association Meles.