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Léa, la forêt sans toi pleure - le 29/09/2009 23:14 par Staff



Rassemblement Anti Chasse

Léa, la forêt sans toi pleure

 Communiqué du 29/09/2009

 

Léa, la forêt sans toi pleure

 

L’association La Forêt de Léa recueille des sangliers orphelins et des cochons maltraités. Il y a cinq ans, Valérie, la présidente, avait récupéré Léa (à laquelle le nom de l’association rend hommage) ; une jeune laie dont la mère venait d’être abattue par des chasseurs. Depuis plusieurs années, ce sont des dizaines de cochons malmenés et de marcassins orphelins que Valérie a recueillis, soignés et sauvés. Ces animaux vivent maintenant paisiblement dans un grand enclos.

 

Mais, nous le savions déjà, il existe dans notre pays des personnes qui s’acharnent à retirer la vie, blesser, torturer, faire souffrir des animaux.

 

Quoi de plus énervant pour ce genre d’individus que de savoir que des sangliers vivent pacifiquement dans l’enclos de cette association ?

Non, un sanglier qui est à l’abri de leurs actes, ce n’est vraiment pas acceptable ! Alors, un voire plusieurs énergumènes n’ont pas hésité. Ils n’ont pas non plus voulu perdre de temps : avant-hier, le 27 septembre, jour de l’ouverture de la chasse dans ce département, ils sont passés à l’acte.

 

Ces derniers ont découpé le grillage du parc de l’association, ont visiblement tué la laie Léa et l’auraient emportée !

 

3 infractions ont été commises, dont la première fut constatée par l’ONCFS et la gendarmerie, pour satisfaire leurs pulsions meurtrières : acte de malveillance (découpage du grillage), violation de domicile (introduction dans une propriété privée), meurtre d'un animal apprivoisé.

 

Quel argument pourraient-ils faire valoir ? Aucun, et pas celui de la « difficulté du tir », car la laie, confiante, se laissait approcher.

 

Il est vraiment inquiétant de constater que leurs instincts meurtriers l’emportent sur la raison. Comment peut-on en arriver à un tel irrespect, une telle méchanceté, une telle lâcheté ? Ces individus sont-ils normalement constitués pour agir ainsi ? Lorsqu’on se livre à de ce genre d’actes envers les animaux, de quoi serait-on capable envers les humains ?

 

Ces infractions et délits constatés doivent être sévèrement condamnés comme la loi et la justice l’exigent. Nous attendons de l’Autorité Publique, de Monsieur le Préfet ainsi que du Procureur de la République une réaction à la hauteur de la répugnance que nous ressentons face à de tels actes.

 

Le Rassemblement Anti Chasse espère très vivement que le ou les auteurs seront retrouvés et sanctionnés, bien que le chagrin n’ait pas de prix et que la perte de cet animal soit irrémédiable.

 

Nous ne cessons de le répéter ; la chasse représente une nuisance pour la population, accentuée par le fait que certains chasseurs sont extrêmement dangereux et font régulièrement preuve d’une cruauté et d’un irrespect inacceptables. Il serait grand temps d’agir ! Ce loisir consistant à tuer des animaux reconnus comme des êtres sensibles doit être interdit.

 

Une pétition va être lancée dans les plus brefs délais dont le lien sera présent sur notre site www.antichasse.com

Le RAC a d'ores et déjà écrit au Préfet dont les coordonnées sont les suivantes : 


Monsieur le Préfet, Emmanuel Berthier – Place Aristide Briand – 72041 Le Mans cedex 9

Sources: la foret de lea  et Anti Chasse.

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INVESTISSEURS ÉTRANGERS FONT SEMBLANT D'ÉCOLOGISTES

25/09/2009


"Conservation" organisme fait appel à profiter de la nature », utilisez la TI et de construire de nouvelles pistes de ski et des ascenseurs.
Psevdoprirodozashtitna part Dragalevtsi en ce dimanche a pour but de troubler l'opinion publique sur les projets futurs de la montagne de Vitosha.

Association Nationale pour la Nature Personnes "Concerts" Nous voulons que nos Vitosha le Septembre 27, dimanche, dans Dragalevtzi au pied de la montagne de Vitosha. L'organisation est représentée comme la conservation, mais en réalité est loin de la conservation de la nature. Tout cela la propriété intellectuelle pour soutenir le projet de "Vitosha Ski AD, société offshore, qui prévoit un nouveau, plus grand domaine skiable au Vitosha Nature Park. Pour sa construction, ce qui est interdit par la loi, ne serait abattu les forêts, ce qui équivaut à la taille de 30 terrains de football. Conçu des équipements de ski sont de 18 et 8 nouvelles pistes de ski. 

Coalition «Pour la nature en Bulgarie a signalé que l'approche fondamentale de l'Association nationale pour la nature de l'homme" mimétisme et demande à ceux qui veulent à la nature Vitosha être préservé, de ne pas soutenir la présence de leurs événements, "la nature pour les personnes ou d'exprimer clairement sa position clairement et ne pas rester à fait naturel pour certaines personnes. 
 

Vitosha Ski AD veut à la montagne Vitosha. Vitosha mais c'est tout!


Source: Forthenature

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4 millions de victimes d'animaux par an - le 25/09/2009 12:34 par Staff
    

 
 
4 millions de victimes par an
Jeudi, Septembre 24, 2009

Aujourd'hui commence le ministère de l'Environnement, la Nature et de l'énergie (LNE) du gouvernement flamand ainsi que des organisations et Natuurpunt  Vogelbescherming Flandre projet "Les animaux sous les roues" de suite. Cela permettrait de déterminer comment la faune, ce sont des victimes des routes flamandes sont, quelles sont les espèces et où les routes du trafic sensible dans les goulets d'étranglement majeurs flamande. Si un animal mort ou blessé trouvé sur le réseau flamand, peuvent maintenant se connecter à la dierenonderdewielen.be nouveau site Internet. Mesurer, c'est savoir. Données sur les victimes du trafic des animaux ont été jusqu'à présent seulement fragmentaires recueillies.Ce projet permettra de recueillir suffisamment d'information à de nombreuses routes plus sûres, non seulement pour les utilisateurs de l'homme, mais aussi des animaux qui sont de plus en plus confrontés à des routes coupées par le biais de leur habitat. "Animaux sous les roues» est surtout un appel à tous et les animaux morts sur les routes a frappé flamande à signaler.

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Logo Vlaamse overheid                    Logo_Natuurpunt_100
 

Source: Vogelbescherming Vlaanderen.

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Barbarie au château de Hoyoux - le 24/09/2009 10:06 par Staff

Ligue Royale Belge pour  la Protection des Oiseaux asbl

                 Rue de Veeweyde 43-45 · 1070 Bruxelles · Tél. 02/521.28.50 · 0496/261.375

                 E-mail: protection.oiseaux@birdprotection.be · Website :www.protectiondesoiseaux.be


Communiqué de Presse – jeudi 24 septembre 2009

 

Barbarie !

Le garde-chasse du château de Hoyoux pris en flagrant délit de piégeage de rapaces…

C'est alertée par un promeneur que la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux a dépêché, la semaine dernière, une équipe dans les campagnes entourant le château de Hoyoux, dans la commune de Les Avins. Entre un bois et un champ de betteraves, deux pièges (type pièges à mâchoires) étaient opérationnels. Dans l'un d'eux, une Buse variable terminait tristement son existence, les deux pattes fracturées par les mâchoires d'acier.

Après cette dramatique constatation, appel a été fait à l'Unité Anti Braconnage (UAB) qui a directement envoyé un agent sur place. Celui-ci a surpris le garde-chasse en flagrant délit alors qu'il tentait de retirer ses pièges. Procès-verbal a été dressé et les pièges ont été saisis. La Buse, quant à elle, a été achevée. D'après les affirmations du promeneur à l'origine de cette intervention, au moins trois autres rapaces avaient déjà été piégés.

La LRBPO va déposer plainte pour détention et utilisation de pièges cruels et illicites, pour cruauté envers les animaux et pour destruction d'oiseaux protégés.

La LRBPO tient à dénoncer cette pratique moyenâgeuse qui n'est ni plus ni moins qu'un acte d'infâme barbarie. Ces pièges sont depuis longtemps interdits (détention et utilisation) car considérés à la fois comme cruels (les animaux piégés meurent lentement, dans d'affreuses souffrances) et non sélectifs (de nombreux animaux sont attirés par les appâts carnés qui y sont disposés).

Pourquoi diable vouloir détruire ces oiseaux protégés? Tout simplement pour écarter tout prédateur naturel du site où plusieurs centaines de faisans venaient d'être lâchés. La LRBPO tient également à dénoncer le fait que ces jeunes faisans (au plumage juvénile évident) venaient d'être lâchés dans la nature alors que tout lâcher est interdit depuis le 1er septembre (soit un mois avant l'ouverture de la chasse).

Beaucoup de question peuvent être posées suite à cette affaire macabre. Tout d'abord, comment expliquer que le propriétaire du site et titulaire du droit de chasse tolère (voire n'encourage) de telles pratiques barbares et totalement illégales?

Pourquoi se fourvoie-t-il dans le tir de jeunes faisans fraîchement et illégalement lâchés?

Son désir de racheter un tronçon de route communale, autour de son château, pour 'se débarrasser des touristes et des promeneurs' vise-t-il également à écarter ceux qui pourraient être témoins de délits de chasse?

Beaucoup de questions auxquelles les protecteurs des oiseaux espèrent bien avoir des réponses.

Hugues FANAL

Directeur

Visitez notre site web  http://www.protectiondesoiseaux.be

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Communiqué de presse - Mardi 22 septembre 2009 

OGM: les agriculteurs aussi disent non 
 

Le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche sera le premier territoire à exclure l'implantation d'OGM à des fins scientifiques ou commerciales, en application de la Loi du 25 juin 2008. FNE applaudit cette initiative et félicite tous les acteurs des Monts d'Ardèche, qui entendent ainsi préserver leur patrimoine rural et naturel.
 

La Chambre d'Agriculture de l'Ardèche a en effet adopté à l'unanimité, lors de sa session plénière du 18 septembre 2009, une délibération contre la culture d'OGM sur le territoire du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche et pour l'inscription dans la future charte 2011-2023 du Parc de mesures d'exclusion vis-à-vis des OGM.

Cette délibération permettra donc au Parc Naturel Régional d'inscrire dans sa deuxième Charte, les dispositions interdisant les cultures d’OGM sur son territoire qui couvre 180 000 ha. Ainsi, les Monts d'Ardèche pourront appliquer l'article L. 335-1 introduit par la loi du 25 juin 2008 sur les OGM dans le code de l'environnement, qui permet aux parcs nationaux et aux parcs naturels régionaux d'exclure effectivement ces cultures sur tout ou partie de leur territoire, sous réserve de l'accord des agriculteurs concernés.

Frédéric Jacquemart, représentant de France Nature Environnement au Haut Conseil des Biotechnologies, apprécie cette première: «Les agriculteurs et les élus du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche ont compris tout l'intérêt pour leur territoire et leurs productions agricoles de se démarquer de la logique industrielle liée aux OGM. Nous espérons que leur volonté d'asseoir le développement des Monts d'Ardèche sur ses spécificités ainsi préservées, insufflera le même courage politique dans d'autres territoires.»


 Source: France Nature Environnement.

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La Convention de Berne a 30 ans - le 21/09/2009 14:12 par Staff

   

La Convention de Berne: 30 ans de protection de la biodiversité

21-09-2009

BirdLife International a félicité la Convention sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel, mieux connue comme la Convention de Berne, qui vient d'avoir 30 ans. 
Créé le 19 Septembre 1979, la Convention a été signée par tous les États membres du Conseil de l'Europe - à l'exception de Saint-Marin et la Russie - ainsi que par l'Union européenne, le Burkina Faso, le Maroc, la Tunisie et le Sénégal.

La Convention de Berne a été le premier instrument international visant à assurer la conservation et la protection des plantes sauvages et les espèces animales et leurs habitats naturels, d'accroître la coopération entre les parties contractantes et de réglementer l'exploitation de ces espèces (y compris les espèces migratrices).


Source: Birdlife.

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Sauvons deux jeunes oursons en Bosnie - le 21/09/2009 10:36 par Staff
 Cet ourson et sa soeur ne doivent pas mourir !!!!



ourson_assis
 

Le sauvetage de ces deux oursons est un devoir pour nous tous.


Un devoir « animalitaire » car nous n’avons pas le droit de laisser ces animaux mourir dans de telles souffrances ni même d’envisager un éventuel futur dans l’enfermement d’une cage exiguë où on les fera boire de la bière et autres alcools pour l’amusement malsain des humains.

 

Un devoir « conservatoire » également, car il est primordial de sauver ces animaux détenus dans des conditions illégales, pour témoigner aux gouvernements la reconnaissance internationale de leurs progrès en matière de droit de l’animal, les encourager à mettre les nouvelles lois en application et à préserver leur richesse faunistique patrimoniale. Ces régions sont les derniers sanctuaires sauvages de l’Europe géographique et nous n’avons pas le droit de laisser faire par négligence si nous voulons que les générations à venir puissent encore voir des arbres et des ours, en vrai. La Bosnie-Herzégovine, c’est tout près… 1500 km seulement.

Il n’y a pas de « petits dons ». Toute somme collectée est importante, capitale. 50 euros, c’est un plein de carburant qui permet d’aller accomplir une démarche, une formalité à la capitale ou de se rendre sur le site où se trouvent les animaux. 10 euros, c’est de la nourriture pour aider les ours à survivre en attendant le transfert,…

Aidez nous, aidez NOA, aidez les deux oursons….

Au fait, j’ai oublié de vous donner leurs noms :

L’oursonne c’est DUDA, et l’ourson, sur place, ils l’ont appelé PIERRE !

Faites votre don par chèque libellé à l’ordre de : Association NOA France
et envoyez-le à :
NOA France
34 Rue Jacques Ferny
76760 YERVILLE


Source: Association NOA France.

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Le chasseur qui a abattu Cannelle condamné - le 17/09/2009 11:33 par Staff

 Communiqué de presse

Le 17/09/2009
  

chasseur qui a abattu Cannelle  condamné
grâce à la persévérance du monde associatif

 
En novembre 2004, la dernière ourse de souche pyrénéenne était abattue par un chasseur qui participait à une battue aux sangliers, sur une zone où l’on avait pourtant signalé la présence du plantigrade. Plaidant la légitime défense, l’auteur du coup de feu mortel avait été relaxé en avril 2008. Mais nos associations n’avaient pas dit leur dernier mot. Après avoir obtenu gain de cause, nous demandons à présent à l’État de prendre les mesures nécessaires à la protection de l’ours.

En avril 2008, consternation et incompréhension dans les rangs des associations de protection de la nature à l’écoute du verdict à l’encontre du chasseur responsable de la mort de Cannelle. La présence de l’ourse et de son ourson dans le secteur de la vallée d’Aspe (zone spéciale de conservation « Natura 2000 ») avait été signalée le matin même aux services préfectoraux ainsi qu’aux chasseurs de ce secteur. Malgré ces éléments indéniables le Tribunal Correctionnel de Pau jugera le tireur non coupable.
 
En toute logique, nos associations ont fait appel de cette décision de justice. Notre persévérance, lors de procédures juridiques laborieuses, a fini par payer. La cour d’appel a reconnu M. Marquèze entièrement responsable de la mort de l'ourse Cannelle. Une victoire pour la protection de la nature.
 
Suite aux multiples préjudices dus à la mort de Cannelle, nous demandons à l’État français, signataire de la Convention de Berne et de la Directive Habitats, de prendre ses responsabilités en mettant en place les mesures propres à assurer la survie de l’ours, et ce, plus particulièrement dans les zones spéciales de conservation « Natura 2000 ». La présence de l’ours dans les Pyrénées occidentales en dépend. Une interdiction préfectorale de la chasse dans les secteurs de présence avérée de l’ours aurait permis de sauvegarder la souche pyrénéenne de cette espèce présente dans nos montagnes depuis toujours.
 
 
 
Contact presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, Tél: 06 08 18 54 55
 
Associations signataires de ce communiqué : ASPAS, SNPN, ONE VOICE, SEPANSO Béarn.


Source: ASPAS.


 

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   Ligue Royale Belge pour  la Protection des Oiseaux asbl

                 Rue de Veeweyde 43-45 · 1070 Bruxelles · Tél. 02/521.28.50 · 0496/261.375

                 E-mail: protection.oiseaux@birdprotection.be · Website :www.protectiondesoiseaux.be 

Communiqué de Presse – lundi 14 septembre 2009

 

 

Saisie d’un Faucon crécerelle mis en vente

au marché des abattoirs d’Anderlecht

  Bruxelles : Ce dimanche 13 septembre, un Faucon crécerelle, petit rapace intégralement protégé en Europe, a été saisi alors qu’il était mis en vente sur le marché des abattoirs à Anderlecht. La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO) s’inquiète du nombre important d’animaux protégés et /ou en mauvaise santé proposés sur ce marché ainsi que de l’absence de contrôle des autorités compétences.

C’est par le plus simple des hasards qu’un Faucon crécerelle, en provenance d’Afrique du Nord, a été récupéré hier matin au marché des abattoirs d’Anderlecht. En effet, un promeneur a aperçu l’oiseau mis en vente par un particulier, le promenant sur son épaule. L’ami des oiseaux n’a fait ni une ni deux et s’est emparé de l’oiseau avant de le confier à la LRBPO.

Le Faucon montre des signes évidents d’imprégnation et souffre de plusieurs malformations: bec exagérément long et plumes des ailes coupées aux ciseaux.

La LRBPO s’inquiète de la situation sur ce marché anderlechtois où de nombreux animaux sont mis en vente illégalement, soit parce qu’il s’agit d’espèces protégées, soit pour des raisons graves d’hygiène et de bien-être. Force est malheureusement de constater que les contrôles sont extrêmement rares, le site semblant, comme d’autres dans la région, bénéficier d’un statut de non-droit.

Les protecteurs des oiseaux vont contacter cette semaine les autorités communales et régionales afin d’attirer leur attention sur ce problème ayant tendance à prendre une ampleur inquiétante.

Source: LRBPO.

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Sauvegarde de Brocéliande - le 13/09/2009 17:14 par Staff
 



COMMUNIQUE 
 
Depuis plusieurs années maintenant, les associations de défense de l'environnement, Sauvegarde de Brocéliande, SOS Brocéliande et ASSURE ont dénoncé les nombreux problèmes que posent l'implantation du projet de centre d'enfouissement technique et d'usine de traitement des déchets ménager du SMICTOM du CENTRE OUEST sur le site de Point Clos entre les Commune de GAEL (35) et CONCORET (56).
Ce projet va à l'encontre de la notion même de développement durable et porte une grave atteinte au patrimoine naturel local mais aussi national, car la renommée de Brocéliande dépasse largement les frontières bretonnes.

Le site d'implantation projeté est en effet totalement inadapté d'un point de vue environnemental car il a doit être implanté: 
dans une zone identifiée par les services de l'Etat comme une zone de risque majeur de feu de forêt avec enjeu humain, alors même que les centres d'enfouissement de ce type sont réputés comme étant d'importantes sources de départ d'incendie. Le site est situé à moins de 100 mètres à vol d'oiseau d'une forêt de résineux;
Sur une faille géologique identifiée sur les cartes géologiques du BRGM ce qui prive le site de toute barrière passive naturelle; 
A l'intérieur de la ZNIEFF II (zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique) de la forêt de Gaël Paimpont; 
En surplomb et à tout juste 3000 mètres de la zone NATURA 2000 des étangs de Comper, 
Sur une zone humide;
En tête de bassin versant et au sein du massif de Brocéliande qui constitue un important réservoir d'eau potable, ceci est en contradiction totale avec les SAGE et SDAGE d'ILLE ET VILAINE 
A deux cents mètres d'un arboretum, 
Sur un site où sont présentes plus de 10 espèces naturelles protégées.
Ces éléments ont notamment justifié l'arrêt du projet d'usine. En effet, l'exécution de l'arrêté de permis de construire de l'usine a été suspendue par une ordonnance du juge des référés administratif en date du 5 décembre 2007.
Ce dernier a retenu l'existence d'un doute sérieux sur la légalité du permis de construire au motif:
 D'une insuffisance de l'étude d'impact concernant l'analyse des effets directs et indirects du projet sur le patrimoine culturel et concernant l'analyse du risque incendie;
 D'une atteinte au site (R.111-21 du Code de l'urbanisme) 
 D'un risque pour la sécurité publique lié à l'inclusion du projet dans une zone à risque de feux de forêt (R.111-2 du Code de l'urbanisme)
Cette position a été confirmée par le Conseil d'Etat plus haute juridiction nationale.
Pour autant le SMICTOM a cru devoir poursuivre la réalisation du centre d'enfouissement et a à cette occasion détruit les espèces naturelles protégées présentes sur le site.
L'étude d'impact réalisée par le SMICTOM DU CENTRE OUEST a elle-même identifié sur le site concerné la présence d'une zone humide et d'espèces naturelles protégées.
Pourtant dans le courant des mois de juillet et août 2008, le SMICTOM du Centre OUEST, sur les instructions de son président, a entrepris de démarrer des travaux de décapage et de défrichement sur les parcelles cadastrées n°722 723, 725, 726, 727, 728, 729, 959, 1089, 1088, et 1221 sises au lieu-dit Point Clos, sur le territoire de la Commune de GAEL.
Ces travaux ont entraîné la destruction, l'altération et la dégradation du milieu particulier nécessaire à des espèces naturelles protégées animales ou végétales.

Ces travaux ont également entraîné la destruction d'animaux de ces espèces, à savoir: 

                  Triton marbré (Triturus marmoratus) (Latreille, 1800). 
  Rainette verte (Hyla arborea) (Linné, 1758). 
                Grenouille agile (Rana dalmatina) (Bonaparte, 1840). 
                               Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) (Linné, 1758). 
             Triton alpestre (Triturus alpestris) (Laurenti, 1768). 
                     Triton palmé (Triturus helveticus) (Razoumowski, 1789). 
     Crapaud commun (Bufo bufo) (Linné, 1758). 
 
En conséquence, au regard de l'ensemble de ces faits, les Associations SAUVEGARDE DE BROCELIANDE, SOS BROCELIANDE ainsi que la Commune de GAEL n'ont eu d'autre choix que de se constituer partie Civile et citer Monsieur Philippe CHEVREL à comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Rennes pour avoir commis entre le 9 juillet et le 20 octobre 2008 les faits de destruction d'espèces naturelles protegées et de destruction, altération et dégradation du milieu particulier nécessaire à ces espèces, faits prévus et réprimés aux articles L.411-1 et L.415-3 du Code de l'environnement.



L'audience se teindra à Rennes à cité judiciaire 7 rue Pierre Abelard 
le 17 septembre 2009 à 14h00. 

http://www.sauvegarde-broceliande.org/

 
SOURCE: Sauvegarde brocéliande.

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