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LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE DU MAROC - le 28/08/2011 07:46 par Staff


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Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre

 






Monsieur le Premier Ministre,

 

Depuis quelques semaines, le bassin de la Moulouya dans l’Oriental marocain est victime d’une catastrophe écologique sans précédent pour la région. Ce désastre écologique suscite une vive inquiétude chez les citoyens de la région en général et chez les riverains du fleuve de la Moulouya en particulier.

 

En effet, depuis le 15 juillet 2011, des milliers de poissons de diverses espèces ont péri brusquement et en masse, flottant et jonchant les rives du fleuve sur plusieurs kilomètres en empestant l’atmosphère d'odeurs nauséabondes, du bétail est mort aux abords du fleuve aux eaux contaminées et une partie de la production des éleveurs et agriculteurs de la rive est compromise. Les effets néfastes sur la santé des riverains n’étant pas encore à ce jour décelables.

 

Les résultats d’analyses pointues de l’enquête de la Gendarmerie Royale sur des prélèvements à divers endroits sont alarmants et édifiants. Ils indiquent clairement des niveaux de DBO (demande biochimique en oxygène) atteignant les 800 mg/l ce qui est le double de la valeur maximale autorisée et des teneurs en acidité (PH) anormalement élevées au fur et à mesure que l’on s’approche de l'effluent provenant de l’usine sucrière Sucrafor de Zaio.

 

Monsieur le Premier Ministre, le bassin du fleuve de la Moulouya a été classé à l’échelle internationale site à protéger (SIBE) et a signé la Convention RAMSAR sur les zones humides d’importance internationale qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.

 

Ce bassin est aussi le centre vital et le poumon agricole et touristique de l’Oriental, région qui jouit depuis quelques années d’un nouvel essor et un développement sous la bienveillante attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

 

Les conséquences de cette catastrophe écologique de la mi juillet 2011 auront tôt ou tard des effets néfastes sur la santé des citoyens de la région et risquent de remettre en cause toute la volonté et les efforts pour faire de cette région un nouveau levier économique, de progrès social et de développement durable pour le pays.

 

Monsieur le Premier Ministre, nous sommes un collectif de citoyens et d’associations alarmés et outrés par cette situation critique du fleuve de la Moulouya. Nous exprimons ici, notre préoccupation extrême sur le devenir écologique, économique et social de la région de l’Oriental et vous exhortons en tant que chef du gouvernement d’intervenir d’urgence:

 

1/ Pour que la lumière soit rapidement faite, de manière objective et transparente sur les origines de cette catastrophe écologique.

 

2/ Pour que les responsables de cette catastrophe écologique rendent compte de leurs faits et prennent leur responsabilité face à la justice du pays.

 

3/ Pour que la nouvelle constitution marocaine et les lois et règlements en vigueur soient strictement respectés par l’administration et les acteurs économiques œuvrant dans le bassin de la Moulouya.

 

4/ Pour garantir la mise en place de moyens de contrôle pérennes, rationnels et systématiques en vue d’une protection efficace et durable du bassin de la Moulouya contre tous les types d'abus et tout danger écologique.

 

Monsieur le Premier Ministre, permettez nous d’exprimer notre confiance et notre espoir pour que notre appel d’une urgence extrême, attire toute votre attention et que votre haute bienveillance saura donner les directives pour que soit mis fin à cette situation que nous considérons comme dangereuse et inadmissible pour les citoyens d’un Maroc nouveau et moderne.

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération.

 

 

Pour " SOS Moulouya " 

Source: SOS MOULOUYA.
 

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Manifestation pour les dauphins à Bruxelles - le 25/08/2011 15:42 par Staff

 
 
REJOIGNEZ RIC O'BARRY POUR EMPÊCHER LE PROCHAIN MASSACRE
LE 1ER SEPTEMBRE 2011


LE JAPON DISPOSE D'UN PATRIMOINE INTELLECTUEL ET ARTISTIQUE REMARQUABLEMENT SOPHISTIQUÉ. 
EN RENONÇANT À SES CENTRALES NUCLÉAIRES ET AU MASSACRE DES CÉTACÉS, 
IL PROUVERA ENCORE DAVANTAGE QU'IL EST SANS DOUTE DE L'UN DES PAYS PARMI LES PLUS CIVILISÉS AU MONDE, 
RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS UN FUTUR MEILLEUR POUR LA PLANÈTE TOUTE ENTIÈRE !


"Nous espérons que votre organisation ou vous-mêmes, à titre individuel, nous rejoindront une fois encore pour célébrer le "Jour du Dauphin Japonais" le 1er septembre prochain en organisant un événement positif devant l'ambassade du Japon de votre ville ou devant le consulat local.

Nos coeurs vont bien sûr vers le peuple japonais qui a tant souffert et souffre encore des conséquences du récent tremblement de terre. 
Mais c'est notre travail de nous assurer que la sauvegarde des dauphins ne soit pas oubliée

Nous prendrons soin dès lors de mettre en place une manifestation qui montrera tout ce que nous aimons chez nos amis japonais (leur littérature, leur peinture, leur philosophies, leurs mangas, etc.) dans un esprit de respect. 

Laissez s'envoler votre imagination, votre créativité !

Et n'oubliez pas de nous envoyer vos photos, vos liens, ou les articles de presse relatant votre initiative"
.  

Ric 

(traduction libre). 
 LIRE LA SUITE EN ANGLAIS SUR SAVEJAPANDOLPHINS



Source: Dauphin Libre.

 

 

 

 

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Communiqué FNE / Chrysomèle: la rotation est incontournable - le 23/08/2011 20:27 par Staff
      

 

Communiqué de presse

mardi 23 aout 2011

Chrysomèle : la rotation est incontournable

Les captures de chrysomèles, ce coléoptère parasite du maïs, se multiplient dans les régions Alsace, Bourgogne et Rhône-Alpes. Tandis que les producteurs de maïs réclament des OGM, des cas de chrysomèles résistantes aux maïs Bt (OGM) viennent d’être détectés aux Etats-Unis. Face à ce fléau, FNE prône la rotation des cultures.

L’insecte s’installe dans nos campagnes

La rotation des cultures est la solution préconisée depuis longtemps par les agronomes contre ce ravageur du maïs. En décembre 2010, les services de l'État ont modélisé l'évolution des populations de chrysomèles sur le maïs en France en comparant plusieurs scénarios de rotation, allant du maïs un an sur deux, à cinq ans sur six. Cette modélisation conclut à l'explosion de la chrysomèle dès lors qu'on cultive du maïs plus de deux années consécutives sur trois.

Pour Pierre Guy, qui suit le dossier pour FNE : « Les arrêtés préfectoraux laissent le choix aux agriculteurs entre la rotation et les traitements chimiques sur les larves : ils sont en contradiction avec les bases de l’agronomie. Dans les zones de confinement, où la chrysomèle peut être considérée comme installée, seule une rotation un an sur six a été acceptée, ce qui est nettement insuffisant. »

Aujourd’hui, les zones où les captures de chrysomèles explosent sont justement celles où la rotation imposée est la plus faible.

Les OGM, une fausse piste

Face à la multiplication du nombre de captures, l’Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) prône le recours aux OGM. Or une récente étude de l’Université d’Etat de l’Iowa* montre l'apparition de premiers cas de chrysomèles résistantes à la toxine produite par le maïs Bt. Ceci confirme la nécessaire mise en place de zones refuges pour limiter le développement de telles résistances, en totale contradiction avec la volonté d'éradication du parasite.

« Les options génétique et chimique sont aujourd'hui impossibles et inacceptables, notamment si la France veut respecter le plan Ecophyto 2018 qu'elle s'est elle-même fixée », estime Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles. « Il n'y a donc pas d'autre solution que de mettre en place et d'amplifier les rotations culturales nécessaires dans les zones atteintes par la chrysomèle. » ajoute-t-il.

France Nature Environnement demande donc aux producteurs de maïs et à l'industrie agroalimentaire de faire preuve de réalisme et de responsabilité, en optant dès aujourd'hui pour les solutions agronomiques qui s'imposent dans les régions touchées.

*Iowa State University, voir les résultats de cette étude (en anglais) :

http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0022629#pone-0022629-g001

Télécharger ce communiqué en format PDF.


Source: France Nature Environnement.

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Menacé de disparition ... Protégeons le Chardonneret ! - le 23/08/2011 18:32 par Youcef
La région du Dahra (MOSTAGANEM)


Le chardonneret menacé d’extinction


Réputée pour sa diversité naturelle, en faune et en flore, voit disparaître cette richesse au fil des années et met en lumière la catastrophe écologique qui s’est abattue sur elle.

Plusieurs espèces sont en voie d’extinction, tel que le Chardonneret, nom courant donner à genre d’oiseaux chanteurs proches des pinsons et des canaris, pour ne citer que cet exemple.

Le chardonneret élégant est présent très fréquemment en Afrique du Nord, du Maroc jusqu’au fin fond du territoire tunisien.

Le chardonneret élégant a un bec court et conique qu’il utilise pour ouvrir les graines dont il se nourrit, sa tête est d’un rouge vif, son dos brun, son croupion blanc, et sa couronne, ses ailes et sa queue noire.

Cette espèce est aujourd’hui menacée de disparition en raison de son succès en tant qu’oiseau de compagnie.

Des hybrides, obtenus en captivité, entre le canari et le chardonneret produisent un chant particulièrement agréable.

Qui de nous n’a pas été bercé par le chant envoûtant de cet oiseau tant aimé et tant convoité par les adeptes de cette espèce ?

Les plus belles cages dorées et les meilleures graines lui ont été offertes par nos parents et grands parents qui lui vouaient respect et adoration.

Hélas l’appât du profit de certains oiseleurs du dimanche risque d’être la cause de sa disparition pure et simple il est donc nécessaire et primordiale de prendre des mesures, pour la préservation de cette espèce dans le cadre de l’équilibre écologique et environnemental par des solutions qui consisteront à protéger les milieux naturels, voire à les reconstituer, pour un repeuplement en réintroduisant cette espèce en voie de disparition et limiter les dégâts causés par l’homme.

Un processus législatif doit être promulgué et des lois visant à protéger la vie sauvage contre le commerce et la chasse abusive des espèces menacées.

Cette loi si elle venait à être promulguée découragerait certainement leur exploitation abusive et commerciale.

Les associations de protection des animaux sont averties et doivent prendre en charge cet épineux problème avec les autorités compétentes.

 
Youcef.
CPN Mouette.
Algérie

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Savons les platanes de l'Avenue du Port ! - le 12/08/2011 13:22 par Staff


Sauvons les platanes de l'Avenue du Port !



300 arbres en danger

Une fois n’est pas coutume, nous vous envoyons ce petit mot pour vous demander votre aide au niveau d’un sujet citoyen qui touche directement les associations de protection de la Nature.

A Bruxelles, les autorités régionales (Brigitte Grouwels) veulent faire abattre les 300 platanes de l’avenue du Port : ils gênent la construction d’une route en béton.

Comme beaucoup d’autres, nous contestons ce projet désastreux pour l'image de Bruxelles et le plaisir de vivre en ville.

Nous aimerions que vous nous aidiez à sauver ces arbres et vous demandons de signer la pétition  http://9706.lapetition.be.


 
Source:  Avenue du Port.
 

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Catastrophe écologique de la Moulouya - le 20/07/2011 10:09 par Staff
 Communiqué

 Crime écologique à l'Encontre de l'Environnement
et de la Faune  Aquatique de la Moulouya.


Suite aux informations parvenues aux associations de protection de l’Environnement au sujet

de la mortalité alarmantes des poissons le long de la Moulouya, une visite de prospection a

été organisée pour s’enquérir de la situation, déterminer l’ampleur des dégâts

et surtout détecter la source qui a causé ce désastre.


La zone prospectée s’étant de l’ancien pont reliant Berkane à Cap de l’Eau aux ponts Hassan II

reliant Berkane à la ville de Zaïo, ainsi que l’effluent de l’Oued Zabra où sont déversées les
 
eaux résiduaires de l’usine Sucrafor de Zaïo.

Les membres de cette commission ont été frappés par l’ampleur de cette catastrophe réelle qui a
 
touché les diverses espèces de poisson, gisant sur la surface des eaux de la Moulouya.
 
L’enquête auprès des riverains a montré que le phénomène d’intoxication des poissons a eu lieu
 
depuis le 15 Juillet 2011.
 
Certaine brebis qui ont bu l’eau de la Moulouya ont avortée.

Suite à cette enquête et aux différents investigations et la prise des échantillons de l’eau et des

cadavres de poisson, il s’est avéré que l’origine de  cette intoxication est l’usine de la Sucrafor de

Zaïo qui a déversé des produits chimiques toxiques dans la Moulouya en commettant un véritable

crime écologique à l’encontre des écosystèmes aquatiques de la Moulouya en mettant en danger la

santé des populations humaines et animales qui vivent dans la région.

Il a été remarqué également l’absence totale des autorités locales qui ont failli à leur devoir

d’informer la population et préserver la santé publique et la santé animale.

Devant cette situation catastrophique, les associations suivantes :

 

- Association Homme et Environnement de Berkane la déclaration a son fils nominale


Président: M. Najib Bachiri.
 

- Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental, representé par

le fils du Président: Mohamed Benata.

- Association Chems, pour l'Éducation, la citoyeneté et l'Environnement d'Ahfir, la déclaration a par le

fils du président: Abderrahman Aamrani.

- Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio.


1
- Dénoncent et condamnent AVEC CET ACTE énergie abominables
qui a décime les poissons de la Moulouya AINSI Que TOUS les Écosystèmes Aquatiques.

2 - Leur mécontentement sur ​​le silence complice Expriment le des lieux et
les tiennent Autorité des versez responsable versez la Santé et la Sécurité de la population.

3 - La Poursuite Réclament et sanctionner la reponsables des Qui Ont Cause de Désastre Comme le stipules La charte Nationale pour l'Environnement et le
Développement Durable et le Droit constitutionnel et material d'Environnement.

4 - Se félicitent du rôle de la population riveraine et le fils d'interaction Positif et le fils aide précieuse with Les Composantes de la Société Civile.

5 - Mettent en garde les responsable de CE Désastre, de répéteurs de tél acte Comme ça
Été Le Cas DEPUIS 1980.

6 - S'engagent de poursuivre l'action de verser Découvrir les reponsables
Qui Ont Causé this catastrophe et les poursuivre devant la justice.

Le Lundi 18 Fait Juillet 2011

Signataires:

Association Homme et Environnement de Berkane

Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental

Association Chems, pour l'Éducation, Citoyenneté et la l'Environnement d'Ahfir

Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio

 

 

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Cadavre de poissons flottant le long de la Moulouya
le 18/07/2011


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Les enfants des riverains récupèrent les poissons morts ou agonisant

pour les consommer avec leur famille ou les vendent à d’autres personnes.

 

Malheureusement  ces poissons sont toxiques pour leur santé !

 

 

Source: Oujdaesco.

 

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La Stratégie en faveur du Grand Tétras est sur la mauvaise pente - le 08/07/2011 19:54 par Staff
        

         

 

Communiqué de presse-Vendredi 8 juillet 2011

La Stratégie en faveur du Grand Tétras est sur la mauvaise pente

La France est le dernier pays d’Europe occidentale à chasser le grand tétras, ou coq de bruyère. Une « Stratégie Nationale en faveur du Grand Tétras » a été élaborée en 2009 et 2010 pour sauver l’espèce, mais le ministère de l’Écologie, dans la version soumise à consultation publique en cours jusqu’au 8 juillet 2011, a retenu, pour le volet chasse, 
une rédaction très néfaste à l’avenir du grand tétras et qui n’a jamais été discutée au sein du Comité de suivi de la Stratégie.

L’avenir du grand tétras en France est compromis.

Ce grand oiseau de nos forêts voit ses effectifs régresser de manière continue depuis une trentaine d’années. En cause : les modifications et la fragmentation de son habitat, les dérangements liés aux activités humaines, dont le tourisme et la chasse, et certaines pratiques sylvicoles ou encore les premiers effets des changements climatiques. Face à ces menaces, il convenait de mettre en place une stratégie nationale en faveur du grand tétras qui, pour chaque menace identifiée, aurait donné les priorités d’actions.

Un arbitrage en faveur du pire

Suite à un appel d’offre, la rédaction de la stratégie a été confiée à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) qui a remis au ministère un document équilibré et novateur. Malheureusement, les associations constatent que la version de la stratégie mise en consultation par le ministère retient les options les plus défavorables sur deux points cruciaux pour l’avenir du coq:

- pour le volet chasse, un plan de gestion des populations inventé par le Ministère, fixé et contrôlé par les chasseurs eux-mêmes,

- pour le volet sylvicole, une définition de l’« habitat favorable au tétras » erronée et contestée par tous les spécialistes.

Le ministère de l’Ecologie entérinerait ainsi une situation où les excès de « prélèvements » vont perdurer de manière inacceptable : à population de Grands Tétras égale, les chasseurs des Hautes Pyrénées ont tué « légalement » ces dix dernières années, 70 fois plus de Grand Tétras que les chasseurs des Pyrénées Orientales.

Le Groupe Tétras France et les associations signataires dénoncent le choix scandaleux opéré par le ministère visant à faire valider une stratégie qui nuira gravement au grand tétras. « Après le renoncement au renforcement de la population d’ours, ce choix de ne pas limiter plus sévèrement les prélèvements de coq et de définir de manière laxiste son habitat, laisse poindre un doute, plus largement, sur les orientations de la stratégie nationale pour la biodiversité ».

Les associations signataires étudient actuellement les suites qu’elles entendent donner à ce mauvais coup de plus porté au grand tétras et au-delà, à la protection des espèces en danger.

Télécharger la réponse FNE à la consultation publique SNGT en format PDF.

Source: France Nature Environnement.

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Message de Raoni: NE M'ABANDONNEZ PAS - le 06/07/2011 08:29 par Staff

 

                                                                         Message de Raoni : "NE M'ABANDONNEZ PAS"  


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"Chers amis, je vous envoie cette lettre afin de vous informer de ma décision de continuer la lutte, j’ai participé à de nombreuses occasions à des manifestations contre la construction 

de ce désastre qu’est le barrage de Belo Monte.
Les actions que nous menons sont nombreuses. Nous sommes allés protester à Manaus, Altamira, Brasilia et dans d’autres localités.
Nous n’allons pas abandonner cette lutte mais au contraire continuer à défendre notre futur, celui des jeunes générations, qu'elles soient indiennes ou non.
Car tous subiront le préjudice et à voir la façon dont les décideurs agissent vis-à-vis de la nature, je crois que ce futur est déjà fort compromis. Sans les fleuves et les forêts ce n’est plus la peine d'imaginer le futur,
sans ces sources de vie il n’y aura pas de futur...

 

Je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont envoyé des messages de soutien et ceux qui ont beaucoup agit dans leur pays en se mobilisant contre cette construction monstrueuse: ils ont besoin de vous tous !
Je vous demande de ne pas m’abandonner. En effet, c’est une lutte très inégale. Nous avons le courage de lutter pour la vie et le gouvernement a le pouvoir de la détruire... et qui détruit la nature détruit sa propre vie et celle des autres.

 

Cela fait vingt ans que nous luttons pour la démarcation de la Terre de Kapot Nhinore et cela fait bien longtemps que nous sommes sans nouvelle des suites données à nos démarches.
Nous avons mené quelques manifestations à l’échelle locale, afin d’avoir une réponse du Président de la Funai à ce sujet, mais n’avons encore rien obtenu.

 

Je veux vous dire à tous qui me soutenez que nous avons vraiment besoin de vous. Je dois atteindre mes objectifs ; je n'abandonnerai pas tant qu’il me restera des forces pour continuer à lutter
et je vous demande à tous d’entrer dans cette lutte à mes côtés, de m’aider à aider mon peuple, de m’aider à empêcher les ravages que va occasionner le « Belo Monstre », 
de m’aider à laisser un avenir aux génération futures.

 

JE COMPTE SUR VOUS, j’ai besoin de tous ceux qui croient en moi, qui crois en mes luttes. Vous êtes mes amis et il n'y a que sur vous que je puisse compter.
Je suis déjà fatigué, mais je trouve encore la force de me battre pour mes idées et pour les générations futures. Je me sens jeune lorsqu’il s’agit de lutter et défendre Mère Nature.

 

Je vous salue tous chaleureusement, vous me manquez beaucoup et j’espère vous revoir très bientôt."

 

Raoni METUKTIRE

Date de l'article : 03/07/2011


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Source: Raoni.

 

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Cyber action N°425: Pour la protection du Grand Tétras - le 04/07/2011 11:21 par Staff






Cyber action N° 425 : Pour la protection du Grand Tétras


Cyyber action mise en ligne le 30/06/2011 
Elle sera envoyée à : Ministre de l'Ecologie 

Elle prendra fin le : 08/07/2011

 



Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire recueille jusqu'au 8 juillet sur son site,
les dernières contributions et observations sur un plan d'actions en faveur du Grand Tétras.

 

 

EXPLICATIF

Le Grand Tétras : une espèce sur le déclin
La France est le seul pays d'Europe occidentale à chasser le Grand Tétras (également appelé Grand coq de bruyère) alors que depuis 30 ans, l’espèce a subi un important déclin.
Il est d’ailleurs classé dans la catégorie « vulnérable » dans les listes rouges nationales de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Selon l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les effectifs du Grand Tétras en France atteignent seulement 4 000 à 5 500 adultes.
Il est présent surtout dans les Pyrénées, mais compte également des individus dans les massifs du Jura, des Vosges et des Cévennes.
Ce gallinacé, oiseau emblématique des Pyrénées, a en 25 ans, subi une perte de 60% de sa population sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne !!

Projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras
Face à pareille situation, et pressé par quelques associations naturalistes regroupées au sein du Groupe Tétras France, l'État a enfin décidé d'agir.
Un projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras, a été publié sur le site du ministère de l'Écologie : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=23082  


Le but de cette « stratégie nationale » est d'enrayer le déclin des populations.

Vous pouvez agir !
Comme le Groupe Tétras France, rédacteur de cette stratégie nationale pour le Grand Tétras est écarté par l’État, et que c’est le ministère qui la présentera au CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) ;
nous vous demandons de participer activement à cette consultation publique.
En effet, si l’on peut se féliciter que le ministère prenne (enfin !) des mesures fortes pour sauver cette espèce et ses milieux, il faut surtout que nous nous mobilisions pour demander que le
Grand Tétras soit classé espèce protégée sur l’ensemble du territoire français; car le ministère qui plie une nouvelle fois, devant la pression des chasseurs, n’envisage pas du tout de faire cesser la chasse de cette espèce.

Avant le 8 juillet, envoyez un mail dans lequel vous exprimez votre demande.

Source: Cyberacteurs.

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FNE / Pyrénées : Protéger la biodiversité, c'’est aussi protéger l’'ours - le 21/06/2011 12:18 par Staff
             

 

 

Communiqué de presse-Mardi 21 juin 2011

Pyrénées : Protéger la biodiversité, c’est aussi protéger l’ours

À Toulouse, se tient aujourd’hui, mardi 21 juin 2011, la réunion de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité. C’est lors de la présentation de cette stratégie le 26 juillet 2010 que le Gouvernement avait annoncé le lâcher d’une ourse en remplacement de Franska, morte suite à une collision avec un véhicule. Alors que l’État vient d’annoncer son renoncement au lâcher d’une ourse dans le Béarn, les associations qui siègent dans cette instance de concertation sur l’avenir de la biodiversité annoncent que, sans engagement clair de l’État, elles refusent de participer à cette réunion.

Le 26 juillet 2010, en pleine année de la biodiversité, Madame Chantal JOUANNO, alors Secrétaire d’État en charge de l’Écologie, annonçait au nom de l’État, la mise en chantier d’une stratégie pyrénéenne pour la valorisation de la biodiversité. L’objectif de cette stratégie était de faire de la biodiversité une richesse pour le massif pyrénéen et d’y prendre appui pour mettre en action un projet de développement durable du territoire. Pour éviter de cristalliser les efforts uniquement sur des espèces emblématiques, comme l’ours, l’État proposait une réflexion plus globale visant à agir sur toutes les espèces et leurs habitats, le tout en harmonie avec les activités économiques, agricoles, touristiques et culturelles. Pour sceller cet engagement, l’État s’engageait en faveur d’un plan de conservation de l’ours crédible, fondé sur un accroissement naturel de la population et pour le remplacement de l’ourse tuée accidentellement en 2007.

A présent que l’abandon de cette promesse de lâcher une seule ourse dans le Béarn est annoncé, les associations de protection de la nature siégeant au sein de cette stratégie, France Nature Environnement, le Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Nature Midi-Pyrénées et la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM) doutent de l’ambition réelle de cette stratégie.

Stéphane Aulagnier, président de la SFEPM explique : « Selon les scientifiques, lâcher une seule femelle ne peut suffire à rendre la population d’ours viable dans les Pyrénées. Toutefois, les associations, certaines qu’une stratégie axée sur l’ensemble des espèces et des habitats, à l’échelle de tout le massif pyrénéen, était plus efficace, ont accepté par compromis d’avancer par petit pas, et donc de n’avoir qu’une ourse ».

Marc Maillet, secrétaire général du CIAPP poursuit : « Face au revirement de l’État sur cet engagement, nous doutons sérieusement de sa volonté de voir cette stratégie concrétisée et ce d’autant qu’il n’y a aucun engagement financier pour réaliser les ambitions issues des premières tables-rondes ».


Le président de Nature Midi-Pyrénées, Jérôme CALAS, qui représente FNE au sein des travaux de la Stratégie précise : « Nature Midi-Pyrénées et les associations du mouvement FNE des Pyrénées ont participé activement aux concertations déjà moult fois engagées depuis plusieurs années, au sein de l’Institution Patrimonial du Haut-Béarn, puis dans la phase d’élaboration du plan de renforcement et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées et enfin au sein du Groupe National Ours et du Comité de massif, mais avec l’abandon du lâcher, nous craignons que l’État nous embarque une fois encore dans des discussions qui ne seront pas concrétisées ».

Bruno Genty, président de France Nature Environnement conclut : « Nous souhaitons marquer notre forte inquiétude et notre désaccord avec cette politique de valse hésitation. Notre mouvement, avec la SFEPM, va donc quitter la séance. Cette décision n’est pas dans nos habitudes et représente un geste fort de notre part».

A l’occasion de la mise en place du Comité de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité, les représentants de France Nature Environnement, du CIAPP, de Nature Midi-Pyrénées et la SFEPM quitteront donc la séance après avoir exposé les motivations de ce geste.

Lire la lettre ouverte adressée au Président de la République

Lire la déclaration des associations

Télécharger ce communiqué en format PDF.

Source: France Nature Environnement.


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