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à Dinant est en danger !
SAUVER LE PENANT est un groupe de naturaliste soucieux du respect des espaces naturels sauvages et de la biodiversité.
Dans les faits, le classement actuel en zone NATURA 2000 du site de la carrière du Penant à Dinant est remis en cause.
Une procédure visant à son déclassement, aux fins de permettre la régularisation administrative de l'exploitation de la carrière en parc de sport d'aventure, est en cours d'enquête publique.
Depuis une dizaine d'années, sur le site de la carrière, se développent illégalement des activités de sport d'aventure, de logement en bivouac, d'exploitation du bois, entraînant la destruction directe, ou indirecte de la faune et de la flore par dégradation de son habitat et le dérangement consécutif à la surfréquentation du public.
La carrière du Penant est un site refuge de maintien et de reproduction de la biodiversité, dans l'entité de Dinant, qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales reprises dans la liste des espèces légalement protégées.
Ce site est un maillon important dans le réseau des sites naturels mosans de premier ordre.
Face aux agissements abusifs de quelques mêmes acteurs économiques locaux prompts à l'exploitation financière d'espaces attrayants - précisément parce que sauvages -, ce dans l'illégalité, les naturalistes de SAUVER LE PENANT refusent le déclassement, total ou partiel, de ce site actuellement NATURA 2000.
Cette carrière se doit d'être considérée comme une réserve naturelle provinciale à part entière incompatible avec un parc d'aventure ou autre quelconque parc d'attraction.
Source: Sauver le penant.
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Un projet présenté par l’IBGE
Dans le cadre du développement de la Promenade verte, Bruxelles-Environnement (IBGE) projette de transformer le Walckiers (partie du site naturel classé du Moeraske, située entre l’avenue Zénobe Gramme, la rue Chaumontel et la rue Walckiers à Schaerbeek).
Ce site classé, et d’une très grande valeur biologique, est reconnu en tant que tel au PRAS. Les travaux envisagés modifieraient très profondément l’ensemble du site.
Actuellement, une quantité étonnante d’espèces très intéressantes, quasiment disparues de la Région, s’y maintient en raison du calme et de la protection que cette zone leur procure depuis 40 ans.
La préservation de ce lieu rare dans la Région et unique au nord de Bruxelles, est un enjeu important du patrimoine naturel régional et national. La Promenade verte doit mettre en valeur les espaces verts en les reliant, et non en les dénaturant par la construction d’aires de jeux, de chemins carrossables, l’abattage de plus de 100 arbres, etc.
Opposition ferme et constructive
La CEBE s’oppose fermement à ces aménagements dans un espace classé comme site et repris en zone verte de haute valeur biologique!
Pour rappel, le Plan régional d’Affectation du Sol (PRAS) définit les zones vertes de haute valeur biologique comme étant «destinées à la conservation et à la régénération du milieu naturel de haute valeur biologique en ce qu'il abrite des espèces animales et végétales rares ou qu'il présente une diversité biologique importante.
Ne peuvent être autorisés que les actes et travaux nécessaires à la protection active ou passive du milieu naturel ou des espèces».
Le Walckiers abrite une biodiversité exceptionnelle pour la capitale.
Une des espèces les plus emblématiques est certainement le lérot, dont il abrite la seule population importante connue à l’échelon régional.
Celle-ci fait l’objet d’un suivi régulier depuis plus de 5 ans.
Préalable dangereux
L’acceptation de tels travaux (construction d’aires de jeux, de chemins carrossables, abattage de plus de 100 arbres, etc) et leurs conséquences (piétinement, bruit, dérangement, etc) seraient de nature à menacer toutes les zones vertes de haute valeur biologique de la Région.
A l’avenir, ce précédent, autoriserait quantité d’interventions similaires, battant en brèche la protection des espèces et du milieu naturel.
La CEBE demande que la Ministre de l’Environnement se prononce sur les zones vertes de haute valeur biologique et prenne les mesures nécessaires pour protéger le Walckiers de manière définitive en lui accordant le statut de réserve naturelle régionale.
Alternative à la proposition de l’IBGE
La CEBE s’est toujours prononcée en faveur de l’ouverture des sites au public, afin de les faire connaître au plus grand nombre. Elle est convaincue de la valeur multifonctionnelle des sites semi-naturels (rôles social, pédagogique,
), mais estime que la fonction de «préservation de la flore et de la faune» est injustement trop souvent négligée au nom de cette multifonctionnalité.
Les sites naturels ne doivent pas être mis sous cloche mais on ne peut, sans conséquence, y accepter de tels travaux !
Dans le cas du Walckiers, à appréhender avec le Moeraske, contigu et librement accessible au public, un accès contrôlé paraît être un bon compromis entre l’intérêt des promeneurs et la préservation de la flore et de la faune.
C’est par la qualité de sa gestion du site depuis plus de 20 ans, que la CEBE a pu préserver la richesse biologique présente.
Elle fait systématiquement visiter le Walckiers lors de ses visites guidées mensuelles gratuites, scolaires et «à la carte».
Il ne s’agit donc aucunement de le soustraire au public mais bien de le faire apprécier et découvrir afin d’assurer sa pérennité.
Informations, photos, inventaires: www.cebe.be dossier de presse: www.cebe.be/walckiers
Contact: CEBE asbl - Michel Moreels: 081 / 64 97 51 (bureau) - 0479 / 74 04 53 - 02 / 460 38 54 (privé).
La Commission de l’Environnement de Bruxelles et Environs (CEBE ASBL) est une association apolitique visant la protection du patrimoine naturel et architectural de la Région bruxelloise.
Elle s’occupe notamment des sites naturels du Moeraske-Walckiers à Schaerbeek/Evere/Haren et de l’Hof ter Muscchen à Woluwe-Saint-Lambert.
CEBE asbl MOB vzw
44, rue Mosselmansstraat
B-1140 Evere
Espagne: Un ball-trap avec des oiseaux vivants !

Vendredi 23 septembre, Luis Casiano, photographe naturaliste, racontait, pour le dénoncer, un ball-trap avec des oiseaux vivants, un tir aux cailles de notre temps auquel il avait assisté.
Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, réagit.
© Luis Casiano / BiosphotoLorsqu’on m’a parlé de ce ball-trap réalisé à partir d’oiseaux vivants, très honnêtement, j’ai cru à un gag.
Les photos de Luis Casiano sont malheureusement tristement explicites.
En les observant, je pensais à Einstein qui disait: "Le monde n’est pas tant dangereux à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
Puisque nous avons vu, ne laissons pas les choses en l’état.
Agissons. Faisons pression auprès des autorités "sportives" et politiques espagnoles.
Nous pouvons faire cesser cette pratique odieuse qui se prétend traditionnelle.
À ce propos, je ferai deux remarques:
1. Au nom de la tradition, on se permet de pérenniser des comportements d’un autre temps.
L’actuel braconnage des pinsons et ortolans dans les Landes en est un triste exemple.
Protégés par la loi, ces oiseaux continuent d’être braconnés aux yeux de tous.
Et l’État, comme la justice et les élus locaux, affiche une complicité coupable
au nom de la tradition.
2. Depuis quand le ball-trap réalisé à partir d’engins mécanisés et sophistiqués est-il traditionnel?
Il y a quelque 40 ans, avec quelques amis, j’avais organisé une opération musclée pour libérer des pigeons que l’on lâchait devant les chasseurs dans le cercle très fermé du "tir aux pigeons du
Bois de Boulogne".
L’affaire fit grand bruit et la pratique fut interdite, d’abord à Paris, ensuite dans le reste de la France.
Le procédé espagnol, autrement plus violent, s’apparente à cette pratique surréaliste.
La Ligue pour la Protection des Oiseaux, que je préside, ne restera pas indifférente.
Mais à propos, les chasseurs français, qui s’affichent comme les meilleurs protecteurs des animaux, pourraient également s’emparer de cette affaire et la dénoncer
Source: LPO France.
Le Parlement wallon l’a souligné, le gouvernement régional s’est engagé à y remédier mais le ministre compétent reste passif.
Ce samedi 1er octobre marquera l’ouverture de la saison de chasse.
A cette occasion, la Fédération Inter-Environnement Wallonie tient à lever le voile sur des pratiques qui éclairent d’un autre jour ce qui constitue pour beaucoup une passion
et pour d’autres un simple business. Les faits évoqués démontrent sans équivoque que la loi sur la chasse est dépassée.
Le Parlement wallon l’a souligné, le gouvernement régional s’est engagé à y remédier
mais le ministre compétent reste passif.
En 2003, après l’audition parlementaire des différentes parties prenantes, le parlement wallon adoptait une résolution ouvrant de nombreuses pistes d’action pour encadrer davantage la chasse.
Restées lettres mortes lors de la précédente législature, ces résolutions ont par contre largement inspiré la Déclaration de Politique Régionale de l’actuelle majorité.
Toutefois, à l’exception de quelques maigres ajustements, rien ne semble bouger.
Il est pourtant urgent d’agir.
Les constats établis en 2003 n’ont fait que s’empirer car l’absence de réaction politique a conforté l’attitude des chasseurs les plus excessifs.
La chasse dans des territoires clôturés; le nourrissage intensif des sangliers, des cerfs et des biches; le maintien de densités incompatibles avec les différentes fonctions de la forêt; etc.: autant de dérives qui s’accentuent devant l’inaction politique
Les populations de grands gibiers sont plus importantes aujourd’hui, avec pour corollaire des dégâts accrus à la régénération et à la biodiversité au point qu’une commune de Wellin
a perdu sa certification PEFC...
Il apparaît ainsi évident que la forêt wallonne ne pourra être « durable » sans une révision profonde de la loi sur la chasse.
La chasse en tant que telle n’est pas en cause, c’est l’absence de réaction politique et la caution de ces dérives par les représentants des chasseurs qui a renforcé la dualisation des pratiques de chasse.
Pour remédier à ces excès et à l’inaction du politique, de nombreuses communes ont dû pallier aux insuffisances légales, à une échelle inappropriée et avec le seul moyen disponible, soit les cahiers des charges qui encadrent les baux de chasse.
En plaine, les constats ne sont pas meilleurs.
Les lâchers de gibier quelques semaines avant la chasse offrent au chasseur son lot annuel de perdrix ou de faisans.
Ceux-là mêmes qui viennent picorer dans la main du promeneur
Certes, ces lâchers permettent de pallier aux paysages agricoles de moins en moins accueillant pour la faune sauvage mais ils sont inacceptables d’un point de vue éthique.
Là encore, à coté de ces dérives, d’autres chasseurs restaurent des haies, créent des bandes aménagées pour assurer le maintien des populations et chassent le surplus, en parfaite concertation avec les agriculteurs et leur démarche, approuvée par tous, n’est pas non plus soutenue ou encouragée par la Loi sur la chasse.
Vous découvrirez en cliquant ici quelques histoires de chasse qui illustrent les dérives dénoncées et via ce lien notre analyse de la situation et la position de la Fédération.
Source: Inter-Environnement Wallonie.

Halte au feu, Madame la Ministre !
En attendant les conclusions des enquêtes en cours (découverte du cadavre d’une louve, disparition de la louve Tinée, etc.), FERUS demande à la ministre de l’environnement la suspension immédiate de toutes les autorisations de tirs de loup actuellement en vigueur.
Trois loups ont été tués "légalement" en 2011 dans le cadre d’un protocole officiel dont ce n’est pas le moment de discuter, nous y reviendrons pour 2012.
Le dernier est un louveteau qu’on vient d’abattre sur la commune de Thorame-Basse dans les Alpes de Haute Provence.
Ce protocole prévoyait qu’on pourrait, malgré la protection dont bénéficie l’espèce, tuer exceptionnellement six loups dans toute la France par autorisation spéciale.
Il prévoyait aussi que tout loup tué volontairement par l’homme serait compté dans ce plafond de six.
La louve équipée d’un collier émetteur par vos services a disparu, et le collier vient d’être retrouvé sectionné dans la rivière Tinée (06).
Elle a évidemment été braconnée.
Un cadavre de louve a été découvert dans la vallée de la Gordolasque (commune de Belvédère, 06), l’autopsie est en cours.
Nos adhérents sont tombés sur le cadavre frais d’un jeune loup sur la commune de Prads Haute Bléone (04) et ont alerté l’ONCFS. Les braconniers sont revenus dissimuler le cadavre.
Pour Ferus, au moins quatre ou cinq loups, et peut-être six ont déjà été tués volontairement par l’homme en 2011.
Sans compter ceux qu’on n’a jamais retrouvés.
CELA SUFFIT !
Nous vous demandons instamment de confirmer qu’en aucun cas un septième loup sera abattu, même par un fâcheux concours de circonstances.
Nous vous demandons également de décréter le cessez le feu en attendant les conclusions des enquêtes en cours.
Nous vous en remercions par avance.
Gilbert Simon,
Président de Ferus
Retour sur ces morts de loups en série :
- Alpes du Sud : 3 louves au tapis
- Disparition suspecte de la louve Tinée : FERUS va porter plainte contre X
- Mercantour : la louve équipée d’un collier émetteur a disparu
+ d’actus
Participez à une grande
enquête sur le muscardin français

Vous savez où trouver des noisetiers ? Vos noisettes sont rongées par des petits mammifères ? Alors ces noisettes nous intéressent !
En effet, la LPO PACA est à la recherche d’un grimpeur habile qui raffole des noisettes:
le muscardin.
Ce petit mammifère méconnu fait partie de la même famille que le loir et le lérot (les gliridés), et comme eux il est nocturne.
De la taille d’une souris et de couleur brun orangé, il se déplace avec agilité sur les branches fines des buissons où il vit caché.
Il se nourrit de petits fruits sauvages, de fleurs, de bourgeons et d’insectes.
Pourquoi une enquête sur le muscardin ?
Le muscardin semble se raréfier en France, mais on sait peu de choses sur sa répartition.
En région PACA, il fait partie des mammifères les moins bien connus. Jamais abondant, ce petit rongeur mystérieux passe presque toujours inaperçu.
La LPO PACA lance une grande enquête participative pour préciser la répartition du muscardin dans la région et ainsi pouvoir le protéger.
Comment participer ?
Pour participer, il vous suffit de ramasser des noisettes rongées par le muscardin.
Conservez-les pour les faire parvenir à la LPO PACA.
Mais attention, l’identification n’est pas aisée !
D’autres petits rongeurs beaucoup plus communs raffolent aussi des noisettes: mulots, campagnols, écureuil
Les confusions à éviter sont présentées dans la brochure de présentation de l’enquête:
à la chasse aux noisettes !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - ZPS Skyros sous attaque
21 sept. 2011
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE:
La Grèce va construire le plus grand parc éolien d'Europe dans une réserve d’oiseaux «Natura 2000» sur l’île de Skyros.La dette publique de la Grèce augmentera afin de payer d'importantes subventions au promoteur éolien pendant 20 ans. - Est-ce bien sage?
Save The Eagles International (STEI - Sauvez les Aigles International) s'inquiète de ce que l'Union Européenne laisse la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et l’Irlande s'endetter davantage pour financer encore plus de parcs éoliens.
Davantage d’oiseaux rares seront donc gravement perturbés et/ou tués.
De surcroît, la zone Euro sera de plus en plus difficile à maintenir.
Mark Duchamp, président de STEI, précise: «il faut noter que l’Espagne à elle seule paie actuellement 8 milliards d’euros par an en subventions pour soutenir sa politique d'énergie verte.
Non seulement ceci contribue à alimenter le déficit budgétaire, donc à augmenter la dette publique de l’Espagne chaque année, mais en plus les subventions ruineuses vont s'accroître puisque davantage de parcs éoliens sont prévus.»
STEI a été alerté du projet de construction de 111 éoliennes de 3 MW du côté sud de l’île de Skyros, à l’intérieur d’une Zone de Protection Spéciale.
Cette ZPS est un endroit privilégié de reproduction pour une espèce rare de chevaux, le Skyros, en plus d'abriter la plus grande colonie de faucons d'Eleonore du pays (falco eleonorae, une espèce protégée).La Société Hellénique d'Ornithologie (partenaire de Birdlife),
la Société Hellénique de Zoologie, et la Société Hellénique d'Ecologie ont publié un rapport en 2010 dans lequel ils recommandent que les éoliennes soient exclues des ZPS et des IBA abritant des espèces sensibles.
Ceci inclut la ZPS de l’île de Skyros (GR2420006: Skyros Oros Kochylas), selon la carte du rapport, page 36 (1).
Le gouvernement grec n’a pas tenu compte de ce sage conseil, et a autorisé le projet de grand parc éolien dans la ZPS en question.
Apparemment, la Commission Européenne ne s’y est pas opposée.
Répondant à une question écrite de l’un des Membres du Parlement Européen, elle a écrit: «il relèvera de la responsabilité des autorités grecques d’assurer que ces provisions soient appliquées».
Il s'agit des provisions relatives à l'emplacement et au fonctionnement des projets éoliens dans les zones Natura 2000, qui comprennent les ZPS.Duchamp tire la sonnette d'alarme: «Les Directives Européennes sur les parcs éoliens dans les zones Natura 2000 sont en fait un guide qui indique comment obtenir le permis d'implanter des éoliennes, et donc de tuer des oiseaux, dans les réserves naturelles d'Europe».
STEI s'oppose à la décision de principe de Bruxelles d'autoriser l'installation de parcs éoliens dans les zones Natura 2000.
«Pourquoi s’embêter à créer des réserves naturelles si l’on y permet l'installation de structures industrielles qui sont léthales aux oiseaux et aux chauves souris?» demande Duchamp.
«C’est absurde, et cela mènera à l’extinction de nombreuses espèces protégées à travers l’Europe. »(1) - [Ancre] ZPS de l'île de Skyros: voir la légende en anglais sous la carte en page 36 - exclusion criterion 3.
Le 22 septembre 2011

Deux nouveaux loups disparus,
un autre abattu par l’État:
l’éradication s’accélère!
Tranché au couteau et jeté dans une rivière, le collier détérioré ne peut laisser présager qu’une sombre issue à sa porteuse, dont toute trace a été perdue.
Il s’agit du troisième loup équipé de la sorte dans le cadre d’un suivi scientifique mené dans le Parc National du Mercantour et de la troisième disparition mystérieuse.
Mardi, un nouveau canidé venait alourdir le tableau de chasse du ministère dit de l’Écologie, après une autorisation de tir délivrée dans le Haut-Verdon (04).
Suite à un recours déposé par l’ASPAS, l’audience prévue pour étudier la légalité du tir devait avoir lieu le 29 septembre!
À ce jour, l’État a ordonné plus de 70 autorisations de tirs de canidés sauvages dans le cadre du protocole loup, qui permet à la France d’en abattre «officiellement» six.
Trois loups ont ainsi été abattus et un autre blessé dans le Doubs.
Un tir d’effarouchement a même été autorisé dans les Vosges, secteur où le prédateur
vient à peine de poser les pattes.
Mercredi soir, le cadavre d’un autre individu est retrouvé dans ce même département, probablement victime d’un acte malveillant.
Le braconnage de nos loups se multiplie aux quatre coins de la France.
Déjà, en janvier 2008 le cadavre d’un animal décapité était retrouvé à Presle, en Savoie.
En 2009, deux loups étaient abattus impunément par des chasseurs, en Haute-Savoie et dans les Hautes-Alpes.
À ces cas avérés et connus s’ajoutent les cas suspectés ou inconnus, bien plus nombreux. Selon une expertise scientifique s’appuyant sur la comparaison des taux de croissance des populations et des effectifs réels, une centaine de loups (au minimum) auraient été braconnés en une dizaine d’années ! (Source: FERUS)
Au moins cinq loups seraient donc morts cette saison, un sixième blessé.
Or, selon l’article 2 de l’arrêté interministériel organisant les destructions de loups, les individus braconnés doivent être comptés dans le «quota» de six loups à abattre.
L’ASPAS demande donc que soit immédiatement ordonné un moratoire des tirs de loups, car plus de 50 opérations de tirs sont toujours en cours.
Président de l’ASPAS
Les 5 et 6 novembre, partez à la découverte
des chemins avec la LPO, la FCPN et l’ASPAS !
Pour sa seconde édition, le week-end "Rendez-vous sur les chemins" sera organisé les 5 et 6 novembre prochains, par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et la FCPN (Fédération des clubs Connaître et Protéger la Nature), rejointes, cette année, par l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages). Petits et grands curieux de nature pourront, à travers de nombreuses sorties et animations, découvrir gratuitement les chemins, qui forment de précieux corridors écologiques.
L'urbanisation et le morcellement de notre territoire (transports, habitations, zones industrielles, lignes électriques, espaces agricoles) créent autant d'obstacles à la circulation de la faune, à la dissémination des plantes et au rapprochement des populations animales et végétales.
Or, les animaux ont besoin de se déplacer pour se nourrir, se reposer, se reproduire et conquérir de nouveaux territoires, et les plantes de se propager grâce à leur pollen et à leurs graines.
C'est pourquoi, le Grenelle de l'environnement a lancé, en 2007, la Trame verte et bleue qui vise à enrayer la perte de biodiversité, en préservant et en rétablissant des réseaux de milieux naturels permettant aux espèces de circuler et d'interagir.
Ces réseaux d'échanges, appelés continuités écologiques, sont constitués de réservoirs de biodiversité reliés les uns aux autres par des corridors écologiques.
Les chemins, qui quadrillent notre territoire sur un million de kilomètres, s'avèrent être de précieux couloirs de circulation pour la faune et la flore.
Or, des menaces pèsent sur ces sentiers: fauchage trop précoce empêchant la pollinisation des fleurs et le nourrissage des animaux, utilisation de pesticides, appropriation malhonnête par certains riverains de chemins publics, abandon et risque de disparition, utilisation comme dépotoir, transformation en «voie verte» goudronnée...
Pourtant, des solutions existent pour protéger ces milieux et leurs habitants: utilisation régulière des chemins, nettoyage des ordures, plantation d'arbres et de haies, mise en place de refuge pour la faune...
Autant d'activités proposées par la LPO, la FCPN et l'ASPAS les 5 et 6 novembre prochains durant le week - end "Rendez-vous sur les chemins".
Un événement qui s'inscrit dans la campagne "Chemins: j'aime la nature sur les bords", lancée en 2010 par la LPO et la FCPN, rejointes en 2011 par l'ASPAS.
Le temps d'un week-end, la LPO, la FCPN et l'ASPAS invitent le grand public à découvrir ou à redécouvrir les chemins, fidèles compagnons de nos balades et corridors vitaux pour la faune et la flore !
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
Quentin Rouy
Président de la FCPN
Pierre Athanaze
Président de l'ASPAS