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Rapport de la sortie de prospection effectuée le 19/07/2012
Suite à l’alerte lancée par les riverains de la Moulouya au sujet de la pollution et du déversement des eaux usées et des polluants chimiques par SUCRAFOR, usine sucrière de Zaïo, Les associations de protection de l’environnement relevant du collectif de l’Ecolo Plate Forme du Maroc du Nord (ECOLOMAN), notamment l’Espace de Solidarité et de coopération de l’Oriental (ESCO), l’Association Shems pour l’éducation, la citoyenneté et l’environnement de Ahfir, l’Association Homme et Environnement de Berkane (HEE) ont décidé d’effectuer une mission de prospection le 19 juillet 2012 pour s’enquérir de la situation qui prévaut dans cette zone avoisinante de la Moulouya.
Ont participé à cette mission:
BENATA Mohamed, Président de l’ESCO et coordinateur de l’ECOLOMAN
AAMRANI Abderraman, Président de l’association Shems, trésorier de l’ECOLOMAN
BACHIRI Najib, Président de l’association HEE, coordinateur adjoint de l’ECOLOMAN
A ce groupe s’est joint au niveau de la ville de Zaïo, deux militants écologistes, Mr KABDANI Tarik
et Mr MOUMNI Mohamed.
Après un breefing au siège de l’association HEE à Berkane, la mission a pris la direction de Zaïo vers 10H30 et s’est rendue en premier lieu à Douar Ouled Kaddour où se rencontre le confluent de la Moulouya Oued Betha avec la Moulouya.
La commission a constaté sur les lieux que Oued Betha est porteur d’un rejet grisâtre qui sent mauvais et se déverse vers la Moulouya. La commission s’est entretenue avec les habitants du village notamment des femmes et des enfants la majorité des hommes sont allé au souk à Zaïo.
Les femmes et les enfants ont déclaré que la SUCRAFOR déverse ses polluants dans Oued Betha qui dégage des mauvaises odeurs et qui a provoqué la mortalité de six brebis qui ont bu l’eau polluée de Oued Betha car ils sont obligé de traverser cet Oued pour aller s’abreuver sur l’autre rive où la Moulouya n’est pas pollué.
Après ce constat, la commission a contacté par téléphone des responsables au niveau de l’Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya, de la Direction Régionale des Eaux et Forêts et de la Lutte contre la Désertification
et de l’Observatoire Régional de l’Environnement pour informer les responsables de la situation qui prévaut sur le terrain et demander leur action pour intervenir et rectifier cette aberration.
A près ces entretiens, Il était convenu qu’une équipe de la SUCRAFOR nous rejoigne sur place, mais après un certain moment la commission a décidé de se rendre à la SUCRAFOR à Zaïo.
Nous avons commencé par la sortie de l’effluent pour constater que les rejets de la SUCRAFOR existent bien et sont rejetés dans la nature en sentant très mauvais.
En outre il a été constaté par les membres de la commission que la SUCRAFOR a clôturé toute la zone des lagunes à l’intérieur de l’usine ainsi que les canaux qui rejettent les eaux usées et les différents polluants chimiques pour empêcher des visites inopinées des lieux.
Mais il est évident que cette clôture n’a pas empêché les rejets de sortir de l’usine et d’être déversé dans la nature et par la suite dans la Moulouya via Oued Betha.
Après ce constat, la commission a décidé de se rendre à la Direction de l’usine pour demander audience mais il parait que les responsables n’étaient pas sur les lieux pour nous recevoir.
Nous sommes allés ensuite voir le président de la commune de Ouled Settout qui n’était pas dans son bureau mais avec qui nous nous sommes entretenu par téléphone pour l’informer de la situation et de la pollution qui émane de la SUCRAFOR, il a été convenu d’aller rendre visite à Mr Le Pacha de la ville de Zaïo.
Ce dernier étant en réunion au niveau de la province de Nador, après son entretien par téléphone il a été décidé de rédiger une plainte à ce sujet qui a été signée conjointement par les membres de la commission pour informer les autorités locales et demander leur intervention de façon urgente pour éviter une éventuelle catastrophe écologique comme celle de l’année passé.
La mission de prospection ayant été achevée, les membres ont quitté les lieux vers 16H00.
Fait et clos à Oujda Le 19 Juillet 2012
Le président de l’Espace de Solidarité et de Coopération de l’Oriental
Coordinateur de l’Ecolo Plate Forme du Maroc du Nord
Signé : BENATA Mohamed
Sauvons la Perdrix griseet la Sarcelle d'hiver !
A Monsieur le Ministredes Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine.Monsieur le Ministre,Considérant que, parmi les huit espèces d'oiseaux dont la chasse est autorisée, la Perdrix grise et la Sarcelle d'hiver présentent un risque réel d'extinction selon l'Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie 2001-2007Considérant que, malgré cette grave situation, la chasse a été maintenue, bien qu'elle puisse mettre en péril la survie des populations indigènes de ces deux espècesConsidérant que la situation devient particulièrement catastrophique pour la Perdrix grise, qui a déjà disparue de zones géographiques entières et que les faibles effectifs subsistants ne cessent de diminuerConsidérant que la Directive européenne sur la protection des oiseaux demande de s'assurer que la pratique de la chasse soit compatible en ce qui concerne la population des espècesConsidérant que la chasse est devenue une forme de délassement qu'il est injustifiable d'appliquer à des espèces menacéesConsidérant l'urgence de protéger les espèces menacées de disparition des oiseaux nicheurs de WallonieNous demandons instamment la mise en protection de la Perdrix grise (Perdix perdix) et de la Sarcelle d'hiver (Anas crecca).Nous vous remercions de réserver une suite favorable à notre demande.
Pour remplir en ligne la pétition : cliquez ICI
Pétition à renvoyer :Par courrier :Au secrétariat de la Ligue Royale Belge pour la Protection des OiseauxRue de Veeweyde, 43-45 - 1070 BruxellesPar Email : protection.oiseaux@birdprotection.be
Juillet 2012 |
Communiqué de presse au sujet de la Moulouya
Au moment où le dossier de la catastrophe écologique de la Moulouya noté en 2011 est toujours entre les mains du tribunal pour statuer, nous avons le regret de porter à la connaissance du public et des décideurs au niveau des différents départements concernés dans l’Administration marocaine que la SUCRAFOR, unité sucrière à Zaïo, n’a pas tenu ses engagements consistant à ne rien déverser dans la MOULOUYA au cours de cette saison, comme il a été annoncé par l'Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya.
Depuis le 10/07/2012 et sans interruption, il a été remarqué par les riverains, que les polluants chimiques et les eaux usées résiduelles sont déversés par la SUCRAFOR dans Oued Betha qui les ramène directement sur la Moulouya.
Cette attitude irresponsable des dirigeants de la SUCRAFOR peut générer une fois de plus, une autre catastrophe écologique au niveau de la Moulouya à l'instar de ce qui s'est passé la campagne précédente en 2011, en conséquence nous demandons à toutes les autorités concernées par la protection de la MOULOUYA d’intervenir de toute urgence et de faire le nécessaire pour stopper cette pollution qui aura des impacts négatifs sur la biodiversité de la Moulouya et sur la santé publique des riverains et de leur cheptel animal et leur production agricole.
Fait est clos à Oujda le 13 Juillet 2012
Le Président de l’Espace de Solidarité et de Coopération de l’Oriental
Coordinateur de l’Ecolo plate forme du Maroc du Nord
Signé BENATA
Bécasse des bois menacée
Bruxelles Capitale
Nous avons découvert un magasin qui vendait de la mousse de bécasse à Bruxelles.
La bécasse est protégée dans la Région Bruxelles Capitale.
La vente de cet oiseau est strictement interdite en belgique et dans plusieurs pays européens.
Nous demandons le respect de la législation dans cette Région.
Nous avons lancé une campagne pour la Protection de cet oiseau.
Une carte postale "pétition" est disponible à notre adresse.
Attention n'oublier pas de l'affranchir à 0,75 c !
Nous remercions pour votre soutien dans notre campagne.
Une pétition figure sur Avaaz . org pour obtenir la protection de la bécasse des bois en Europe.
Communiqué de presse,
Le 16 juillet 2012
Destruction des loups par l’État français:
L’ASPAS dépose une nouvelle plainte
au niveau européen
En juin dernier, suite à la publication d’une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière d’élimination de nos loups, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) déposait une plainte contre l’État français auprès de la Commission Européenne. Les arrêtés autorisant des tirs de loups se multipliant, elle en appelle aujourd'hui au comité permanent de la Convention de Berne.
Une fois de plus, l’État français se considère au dessus des lois: il autorise délibérément le tir d’une espèce strictement protégée au niveau européen, par la Directive Habitat et la Convention de Berne.
Ces textes s’imposent au droit national et requièrent, pour passer outre cette protection, la mise en place d’un protocole à respecter et de solutions de prévention (chiens de protection, gardiennage, clôture ).
Or, nos divers gouvernements ont sciemment négligé les préconisations prévues par ces textes en assouplissant encore les conditions d’autorisation des tirs de défense.
Chiffre révélateur de cette accélération, 64 autorisations de tirs de défense ont ainsi déjà été délivrées en trois mois sur l’arc alpin !
Après avoir déposé plainte auprès de la Commission Européenne (1), l’ASPAS saisit à présent le Comité permanent de la Convention de Berne, organe chargé de faire appliquer la réglementation en faveur de la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.
Combinées simultanément, les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent pourtant efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre loups et éleveurs.
La montagne et ses richesses naturelles n’appartiennent pas seulement aux éleveurs, mais à tous les citoyens, y compris ceux des générations futures.
Le manquement de la France à ses engagements communautaires et son comportement irresponsable face au «dossier loup» révèlent, encore une fois le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité.
(1) Voir notre communiqué de presse sur la plainte déposée auprès de la Commission Européenne:
http://www.aspas-nature.org/content/view/509/61/lang,fr/
Le Walckiers à Schaerbeek
gravement menacé !
Juin 2012 - Etat actuel du dossier Walckiers ou le « HASARD (PRAS démographique) » fait... bien les choses !
Le 25 mai 2012, Madame la Ministre Huytebroeck, répondant à un de nos courriers, nous écrivait :
« En ce qui concerne le projet Walckiers, Bruxelles Environnement (IBGE), en sa qualité de maître d'ouvrage du projet, a décidé de revoir le projet
suites aux remarques émises lors des enquêtes publiques.
Bruxelles Environnement doit pour ce faire s'assurer le concours de plusieurs domaines d'expertise et l'étude des modifications du projet prendra quelques mois. »
Et « MIRACLE », dans le même temps, débutait l'enquête publique relative au PRAS démographique qui, dans sa prescription 11, rend POSSIBLE la création d'aires de jeux dans toutes les zones vertes de haute valeur biologique (ZVHVB) !!!
Cette mesure négative n'est hélas pas le seul point négatif de ce projet de texte notablement néfaste à la préservation d'une Nature de qualité dans la Région.
Cela étant, la CEBE, à l'instar d'autres associations du monde associatif, a réagi à cette enquête !
Découvrez le PRAS démographique :
-
Via notre bulletin "L'Echo des Marais 102" (
pdf - 3 mb)
Vous y trouverez plusieurs pages concernant le PRAS Démographique :- Page 3 - Vers encore moins de nature à Bruxelles !
- P. 5 - Introduction au PRAS démographique
- P. 6-8 - PRAS démographique - Clash démocratique : articles d'Inter-Environnement Bruxelles
- P. 16-17 - Le PRAS démographique : menace potentielle sur les zones vertes de haute valeur biologique, dont le Walckiers + réaction de Mme la Ministre Huytebroeck
- Position détaillée de la CEBE quand au nouveau projet de PRAS Démographique
Vous aussi vous pouvez réagir.
Attention vos remarques, pour pouvoir être prises en compte, doivent impérativement être communiquées pour le 13 juillet 2012 au plus tard soit par recommandé, soit remises en mains propres au guichet de :
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
Administration de l'Aménagement du Territoire et du Logement (AATL)
Direction Etudes et Planification
Rue du Progrès 80 bte 1
1035 Bruxelles
Pour la protection du blaireau
En France le blaireau est victime d’une chasse-loisir qui consiste à extraire violemment cet animal de son terrier avant de l’ abattre.
Le déterrage est autorisé pratiquement toute l’année, même lors de la période de fermeture générale de la chasse.
À cela vient s’ajouter les nombreux blaireaux tués chaque année sur les routes. Il est urgent de réagir face à ce véritable fléau, le blaireau tient une place prépondérante dans la bonne santé de son écosystème.
L’ASPAS demande au ministère de l’Ecologie d’abolir la pratique cruelle du déterrage ou vénerie sous terre et d’établir un statut de protection de cette espèce afin de la préserver d’un avenir incertain.
Pour que le déterrage cesse et que le blaireau soit protégé, signez !
Source: Aspas - Nature.
IKEA, bien pire qu'un marchand de meubles

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,
IKEA promet la qualité à bas prix. L'entreprise assure que le bois des 100 millions de meubles qu'elle vend chaque année à travers le monde provient de forêts gérées de manière responsable. Les faits prouvent pourtant le contraire dans les forêts de Russie : le géant suédois y fait pratiquer les coupes à blanc dans les forêts boréales aux arbres plusieurs fois centenaires.
Soutenons les organisations écologistes russes et suédoises qui luttent contre ces pratiques. Signez la pétition demandant à IKEA de mettre fin immédiatement aux coupes rases dans les forêts primaires de Carélie:
Merci beaucoup pour votre participation à notre action,
Sylvain Harmat
L’innocence en danger.
Chère ami(e),
Nous sommes 7 milliards à dépendre de la préservation de l’Arctique, régulateur climatique planétaire vital, berceau d’une biodiversité exceptionnelle.
Les instances gouvernementales, comme le prouve tristement l’échec du sommet de Rio + 20, sont impuissantes à prendre les décisions nécessaires pour éviter cette tragédie.
Mais, nous, citoyens de tous les pays, animés par la volonté de préserver notre planète,
nous pouvons arrêter cette catastrophe !
C’est pourquoi, nous avons lancé une grande campagne: Save The Arctic !
Car la paix dans le monde et le respect de cette terre que nous allons léguer à nos enfants dépendent de la préservation de ce patrimoine naturel commun essentiel.
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Notre planète mérite bien mieux que ce que nos sociétés assoiffées de pétrole lui font subir
Au nom de cette conviction profonde qui nous unit, je vous invite donc solennellement à rejoindre les Défenseurs de l’Arctique.
Source: Greenpeace France.