4 millions de victimes d'animaux par an - par Staff le 25/09/2009 12:34
4 millions de victimes par an
Jeudi, Septembre 24, 2009
Aujourd'hui commence le ministère de l'Environnement, la Nature et de l'énergie (LNE) du gouvernement flamand ainsi que des organisations et Natuurpunt Vogelbescherming Flandre projet "Les animaux sous les roues" de suite.Cela permettrait de déterminer comment la faune, ce sont des victimes des routes flamandes sont, quelles sont les espèces et où les routes du trafic sensible dans les goulets d'étranglement majeurs flamande.Si un animal mort ou blessé trouvé sur le réseau flamand, peuvent maintenant se connecter à la dierenonderdewielen.be nouveau site Internet.Mesurer, c'est savoir.Données sur les victimes du trafic des animaux ont été jusqu'à présent seulement fragmentaires recueillies.Ce projet permettra de recueillir suffisamment d'information à de nombreuses routes plus sûres, non seulement pour les utilisateurs de l'homme, mais aussi des animaux qui sont de plus en plus confrontés à des routes coupées par le biais de leur habitat. "Animaux sous les roues» est surtout un appel à tous et les animaux morts sur les routes a frappé flamande à signaler.
Le garde-chasse du château de Hoyoux pris en flagrant délit de piégeage de rapaces
C'est alertée par un promeneur que la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux a dépêché, la semaine dernière, une équipe dans les campagnes entourant le château de Hoyoux, dans la commune de Les Avins. Entre un bois et un champ de betteraves, deux pièges (type pièges à mâchoires) étaient opérationnels. Dans l'un d'eux, une Buse variable terminait tristement son existence, les deux pattes fracturées par les mâchoires d'acier.
Après cette dramatique constatation, appel a été fait à l'Unité Anti Braconnage (UAB) qui a directement envoyé un agent sur place. Celui-ci a surpris le garde-chasse en flagrant délit alors qu'il tentait de retirer ses pièges. Procès-verbal a été dressé et les pièges ont été saisis. La Buse, quant à elle, a été achevée. D'après les affirmations du promeneur à l'origine de cette intervention, au moins trois autres rapaces avaient déjà été piégés.
La LRBPO va déposer plainte pour détention et utilisation de pièges cruels et illicites, pour cruauté envers les animaux et pour destruction d'oiseaux protégés.
La LRBPO tient à dénoncer cette pratique moyenâgeuse qui n'est ni plus ni moins qu'un acte d'infâme barbarie. Ces pièges sont depuis longtemps interdits (détention et utilisation) car considérés à la fois comme cruels (les animaux piégés meurent lentement, dans d'affreuses souffrances) et non sélectifs (de nombreux animaux sont attirés par les appâts carnés qui y sont disposés).
Pourquoi diable vouloir détruire ces oiseaux protégés? Tout simplement pour écarter tout prédateur naturel du site où plusieurs centaines de faisans venaient d'être lâchés. La LRBPO tient également à dénoncer le fait que ces jeunes faisans (au plumage juvénile évident) venaient d'être lâchés dans la nature alors que tout lâcher est interdit depuis le 1er septembre (soit un mois avant l'ouverture de la chasse).
Beaucoup de question peuvent être posées suite à cette affaire macabre. Tout d'abord, comment expliquer que le propriétaire du site et titulaire du droit de chasse tolère (voire n'encourage) de telles pratiques barbares et totalement illégales?
Pourquoi se fourvoie-t-il dans le tir de jeunes faisans fraîchement et illégalement lâchés?
Son désir de racheter un tronçon de route communale, autour de son château, pour 'se débarrasser des touristes et des promeneurs' vise-t-il également à écarter ceux qui pourraient être témoins de délits de chasse?
Beaucoup de questions auxquelles les protecteurs des oiseaux espèrent bien avoir des réponses.
Hugues FANAL
Directeur
Visitez notre site web http://www.protectiondesoiseaux.be
Communiqué FNE- OGM: les agriculteurs aussi disent non - par Staff le 22/09/2009 15:06
Communiqué de presse - Mardi 22 septembre 2009
OGM: les agriculteurs aussi disent non
Le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche sera le premier territoire à exclure l'implantation d'OGM à des fins scientifiques ou commerciales, en application de la Loi du 25 juin 2008. FNE applaudit cette initiative et félicite tous les acteurs des Monts d'Ardèche, qui entendent ainsi préserver leur patrimoine rural et naturel.
La Chambre d'Agriculture de l'Ardèche a en effet adopté à l'unanimité, lors de sa session plénière du 18 septembre 2009, une délibération contre la culture d'OGM sur le territoire du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche et pour l'inscription dans la future charte 2011-2023 du Parc de mesures d'exclusion vis-à-vis des OGM.
Cette délibération permettra donc au Parc Naturel Régional d'inscrire dans sa deuxième Charte, les dispositions interdisant les cultures d’OGM sur son territoire qui couvre 180 000 ha. Ainsi, les Monts d'Ardèche pourront appliquer l'article L. 335-1 introduit par la loi du 25 juin 2008 sur les OGM dans le code de l'environnement, qui permet aux parcs nationaux et aux parcs naturels régionaux d'exclure effectivement ces cultures sur tout ou partie de leur territoire, sous réserve de l'accord des agriculteurs concernés.
Frédéric Jacquemart, représentant de France Nature Environnement au Haut Conseil des Biotechnologies, apprécie cette première: «Les agriculteurs et les élus du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche ont compris tout l'intérêt pour leur territoire et leurs productions agricoles de se démarquer de la logique industrielle liée aux OGM. Nous espérons que leur volonté d'asseoir le développement des Monts d'Ardèche sur ses spécificités ainsi préservées, insufflera le même courage politique dans d'autres territoires.»
La Convention de Berne a 30 ans - par Staff le 21/09/2009 14:12
La Convention de Berne: 30 ans de protection de la biodiversité
21-09-2009
BirdLife International a félicité la Convention sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel, mieux connue comme la Convention de Berne, qui vient d'avoir 30 ans. Créé le 19 Septembre 1979, la Convention a été signée par tous les États membres du Conseil de l'Europe - à l'exception de Saint-Marin et la Russie - ainsi que par l'Union européenne, le Burkina Faso, le Maroc, la Tunisie et le Sénégal.
La Convention de Berne a été le premier instrument international visant à assurer la conservation et la protection des plantes sauvages et les espèces animales et leurs habitats naturels, d'accroître la coopération entre les parties contractantes et de réglementer l'exploitation de ces espèces (y compris les espèces migratrices).
Sauvons deux jeunes oursons en Bosnie - par Staff le 21/09/2009 10:36
Cet ourson et sa soeur ne doivent pas mourir !!!!
Le sauvetage de ces deux oursons est un devoir pour nous tous.
Un devoir « animalitaire » car nous n’avons pas le droit de laisser ces animaux mourir dans de telles souffrances ni même d’envisager un éventuel futur dans l’enfermement d’une cage exiguë où on les fera boire de la bière et autres alcools pour l’amusement malsain des humains.
Un devoir « conservatoire » également, car il est primordial de sauver ces animaux détenus dans des conditions illégales, pour témoigner aux gouvernements la reconnaissance internationale de leurs progrès en matière de droit de l’animal, les encourager à mettre les nouvelles lois en application et à préserver leur richesse faunistique patrimoniale. Ces régions sont les derniers sanctuaires sauvages de l’Europe géographique et nous n’avons pas le droit de laisser faire par négligence si nous voulons que les générations à venir puissent encore voir des arbres et des ours, en vrai. La Bosnie-Herzégovine, c’est tout près 1500 km seulement.
Il n’y a pas de « petits dons ». Toute somme collectée est importante, capitale. 50 euros, c’est un plein de carburant qui permet d’aller accomplir une démarche, une formalité à la capitale ou de se rendre sur le site où se trouvent les animaux. 10 euros, c’est de la nourriture pour aider les ours à survivre en attendant le transfert,
Aidez nous, aidez NOA, aidez les deux oursons .
Au fait, j’ai oublié de vous donner leurs noms :
L’oursonne c’est DUDA, et l’ourson, sur place, ils l’ont appelé PIERRE !
Faites votre don par chèque libellé à l’ordre de : Association NOA France
et envoyez-le à : NOA France
34 Rue Jacques Ferny
76760 YERVILLE
Le chasseur qui a abattu Cannelle condamné - par Staff le 17/09/2009 11:33
Communiqué de presse
Le 17/09/2009
chasseur qui a abattu Cannelle condamné
grâce à la persévérance du monde associatif
En novembre 2004, la dernière ourse de souche pyrénéenne était abattue par un chasseur qui participait à une battue aux sangliers, sur une zone où l’on avait pourtant signalé la présence du plantigrade. Plaidant la légitime défense, l’auteur du coup de feu mortel avait été relaxé en avril 2008. Mais nos associations n’avaient pas dit leur dernier mot. Après avoir obtenu gain de cause, nous demandons à présent à l’État de prendre les mesures nécessaires à la protection de l’ours.
En avril 2008, consternation et incompréhension dans les rangs des associations de protection de la nature à l’écoute du verdict à l’encontre du chasseur responsable de la mort de Cannelle. La présence de l’ourse et de son ourson dans le secteur de la vallée d’Aspe (zone spéciale de conservation « Natura 2000 ») avait été signalée le matin même aux services préfectoraux ainsi qu’aux chasseurs de ce secteur. Malgré ces éléments indéniables le Tribunal Correctionnel de Pau jugera le tireur non coupable.
En toute logique, nos associations ont fait appel de cette décision de justice. Notre persévérance, lors de procédures juridiques laborieuses, a fini par payer. La cour d’appel a reconnu M. Marquèze entièrement responsable de la mort de l'ourse Cannelle. Une victoire pour la protection de la nature.
Suite aux multiples préjudices dus à la mort de Cannelle, nous demandons à l’État français, signataire de la Convention de Berne et de la Directive Habitats, de prendre ses responsabilités en mettant en place les mesures propres à assurer la survie de l’ours, et ce, plus particulièrement dans les zones spéciales de conservation « Natura 2000 ». La présence de l’ours dans les Pyrénées occidentales en dépend. Une interdiction préfectorale de la chasse dans les secteurs de présence avérée de l’ours aurait permis de sauvegarder la souche pyrénéenne de cette espèce présente dans nos montagnes depuis toujours.
Contact presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, Tél: 06 08 18 54 55
Associations signataires de ce communiqué : ASPAS, SNPN, ONE VOICE, SEPANSO Béarn.
Source: ASPAS.
Saisie d'un Faucon crécerelle mis en Vente à Anderlecht - par Staff le 14/09/2009 16:27
Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux asbl
Rue de Veeweyde 43-45 · 1070 Bruxelles · Tél. 02/521.28.50 · 0496/261.375
Bruxelles : Ce dimanche 13 septembre, un Faucon crécerelle, petit rapace intégralement protégé en Europe, a été saisi alors qu’il était mis en vente sur le marché des abattoirs à Anderlecht. La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO) s’inquiète du nombre important d’animaux protégés et /ou en mauvaise santé proposés sur ce marché ainsi que de l’absence de contrôle des autorités compétences.
C’est par le plus simple des hasards qu’un Faucon crécerelle, en provenance d’Afrique du Nord, a été récupéré hier matin au marché des abattoirs d’Anderlecht. En effet, un promeneur a aperçu l’oiseau mis en vente par un particulier, le promenant sur son épaule. L’ami des oiseaux n’a fait ni une ni deux et s’est emparé de l’oiseau avant de le confier à la LRBPO.
Le Faucon montre des signes évidents d’imprégnation et souffre de plusieurs malformations: bec exagérément long et plumes des ailes coupées aux ciseaux.
La LRBPO s’inquiète de la situation sur ce marché anderlechtois où de nombreux animaux sont mis en vente illégalement, soit parce qu’il s’agit d’espèces protégées, soit pour des raisons graves d’hygiène et de bien-être. Force est malheureusement de constater que les contrôles sont extrêmement rares, le site semblant, comme d’autres dans la région, bénéficier d’un statut de non-droit.
Les protecteurs des oiseaux vont contacter cette semaine les autorités communales et régionales afin d’attirer leur attention sur ce problème ayant tendance à prendre une ampleur inquiétante.
Source: LRBPO.
Sauvegarde de Brocéliande - par Staff le 13/09/2009 17:14
COMMUNIQUE
Depuis plusieurs années maintenant, les associations de défense de l'environnement, Sauvegarde de Brocéliande, SOS Brocéliande et ASSURE ont dénoncé les nombreux problèmes que posent l'implantation du projet de centre d'enfouissement technique et d'usine de traitement des déchets ménager du SMICTOM du CENTRE OUEST sur le site de Point Clos entre les Commune de GAEL (35) et CONCORET (56).
Ce projet va à l'encontre de la notion même de développement durable et porte une grave atteinte au patrimoine naturel local mais aussi national, car la renommée de Brocéliande dépasse largement les frontières bretonnes.
Le site d'implantation projeté est en effet totalement inadapté d'un point de vue environnemental car il a doit être implanté:
dans une zone identifiée par les services de l'Etat comme une zone de risque majeur de feu de forêt avec enjeu humain, alors même que les centres d'enfouissement de ce type sont réputés comme étant d'importantes sources de départ d'incendie. Le site est situé à moins de 100 mètres à vol d'oiseau d'une forêt de résineux;
Sur une faille géologique identifiée sur les cartes géologiques du BRGM ce qui prive le site de toute barrière passive naturelle;
A l'intérieur de la ZNIEFF II (zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique) de la forêt de Gaël Paimpont;
En surplomb et à tout juste 3000 mètres de la zone NATURA 2000 des étangs de Comper,
Sur une zone humide;
En tête de bassin versant et au sein du massif de Brocéliande qui constitue un important réservoir d'eau potable, ceci est en contradiction totale avec les SAGE et SDAGE d'ILLE ET VILAINE
A deux cents mètres d'un arboretum,
Sur un site où sont présentes plus de 10 espèces naturelles protégées.
Ces éléments ont notamment justifié l'arrêt du projet d'usine. En effet, l'exécution de l'arrêté de permis de construire de l'usine a été suspendue par une ordonnance du juge des référés administratif en date du 5 décembre 2007.
Ce dernier a retenu l'existence d'un doute sérieux sur la légalité du permis de construire au motif:
D'une insuffisance de l'étude d'impact concernant l'analyse des effets directs et indirects du projet sur le patrimoine culturel et concernant l'analyse du risque incendie;
D'une atteinte au site (R.111-21 du Code de l'urbanisme)
D'un risque pour la sécurité publique lié à l'inclusion du projet dans une zone à risque de feux de forêt (R.111-2 du Code de l'urbanisme)
Cette position a été confirmée par le Conseil d'Etat plus haute juridiction nationale.
Pour autant le SMICTOM a cru devoir poursuivre la réalisation du centre d'enfouissement et a à cette occasion détruit les espèces naturelles protégées présentes sur le site.
L'étude d'impact réalisée par le SMICTOM DU CENTRE OUEST a elle-même identifié sur le site concerné la présence d'une zone humide et d'espèces naturelles protégées.
Pourtant dans le courant des mois de juillet et août 2008, le SMICTOM du Centre OUEST, sur les instructions de son président, a entrepris de démarrer des travaux de décapage et de défrichement sur les parcelles cadastrées n°722 723, 725, 726, 727, 728, 729, 959, 1089, 1088, et 1221 sises au lieu-dit Point Clos, sur le territoire de la Commune de GAEL.
Ces travaux ont entraîné la destruction, l'altération et la dégradation du milieu particulier nécessaire à des espèces naturelles protégées animales ou végétales.
Ces travaux ont également entraîné la destruction d'animaux de ces espèces, à savoir:
En conséquence, au regard de l'ensemble de ces faits, les Associations SAUVEGARDE DE BROCELIANDE, SOS BROCELIANDE ainsi que la Commune de GAEL n'ont eu d'autre choix que de se constituer partie Civile et citer Monsieur Philippe CHEVREL à comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Rennes pour avoir commis entre le 9 juillet et le 20 octobre 2008 les faits de destruction d'espèces naturelles protegées et de destruction, altération et dégradation du milieu particulier nécessaire à ces espèces, faits prévus et réprimés aux articles L.411-1 et L.415-3 du Code de l'environnement.
L'audience se teindra à Rennes à cité judiciaire 7 rue Pierre Abelard
le 17 septembre 2009 à 14h00.
MALTE définitivement condamnée pour la chasse printanière.
La pétition introduite par les protecteurs des oiseaux a enfin atteint son objectif !
Photo: Jan Rodts
Grande victoire pour les protecteurs des oiseaux! La Cour Européenne de Justice de Luxembourg a jugé, hier matin, que Malte, par sa chasse printanière aux Cailles des blés et aux Tourterelles des bois, violait la Directive Européenne Oiseaux’. Ceci met un point final au procès que l’exécutif de l’Union européenne a entamé contre l’état maltais.
Le gouvernement maltais a en effet toujours autorisé la chasse printanière aux Tourterelles des bois et aux Cailles des blés, et ce même après son adhésion à l’Union européenne. La Cour a dit comprendre l’argumentation selon laquelle ces oiseaux sont moins présents sur l’archipel en automne mais précise que le nombre d’oiseaux tués selon les rapports officiels maltais était disproportionné et que l’ouverture de la chasse au printemps était en infraction par rapport à législation européenne.
La Cour demande au gouvernement maltais de respecter les dispositions européennes et d’assumer le coût de cette affaire judiciaire. Malte a accepté le jugement de la Cour et ce afin d’éviter de devoir payer une amende supplémentaire. Aucun appel n’est plus maintenant possible pour l’état méditerranéen.
La LRBPO est particulièrement satisfaite de cette décision finale, et ce d’autant plus que l’ouverture de la chasse printanière permettait le tir de nombreux autres oiseaux migrateurs appartenant à des espèces intégralement protégée.
La chasse printanière maltaise aux oiseaux migrateurs prenait place pendant leur migration depuis les zones d’hivernage africaines vers les sites de reproduction européens, avant donc qu’ils n’aient eu l’occasion de se reproduire. L’impact de cette chasse sur les populations d’oiseaux est donc plus important que si elle était effectuée en automne ou en hiver. A Malte, trois fois plus de Cailles (environ 15.000) et huit fois plus de Tourterelles des bois (environ 32.000) étaient tuées au printemps par rapport à l’automne. La Cour de Luxembourg a donc estimé que cette solution n’était pas satisfaisante et allait à l’encontre de l’esprit de la Directive européenne, notamment en ce qui concerne le maintien des espèces.
Depuis que Malte a rejoint l’Union européenne, la LRBPO et sa consœur flamande, Vogelbescherming Vlaanderen, ont mené une campagne d’envergure contre la chasse printanière dans cet archipel méditerranéen. Le 11 octobre 2005, une pétition comprenant plus de 300.000 signatures fut remise par les deux associations (accompagnées de collègues allemands) à la Commission européenne. Grâce à cette pétition, le Parlement européen a pris, le 15 mars 2007, une résolution au sujet de la chasse printanière des oiseaux migrateurs à Malte. Cette résolution engageait l’état maltais à respecter la Directive européenne Oiseaux’.
Après cinq ans d’une campagne internationale, il est temps pour Vogelbescherming Vlaanderen et la LRBPO de savourer cette belle victoire pour la conservation des oiseaux sauvages européens.
Ourse Cannelle : le chasseur condamné à 11.000 euros d’amendes en appel - par Staff le 10/09/2009 21:13
Ourse Cannelle : le chasseur condamné à
11.000 euros d’amendes en appel
Le chasseur qui a tué en 2004 l’ourse Cannelle, la dernière ourse de source pyrénéenne, a été condamné jeudi en appel à payer près de 11.000 euros d’amendes à plusieurs associations écologistes, a-t-on appris de sources judiciaires.
René Marquèze avait été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Pau, en avril 2008, pour "destruction d’espèce protégée".
Mais la cour d’appel de Pau a examiné en mai dernier les demandes de dommages et intérêts des parties civiles et condamné le chasseur à un total de quelque 11.000 euros à sept des huit parties civiles, selon son arrêt rendu jeudi en délibéré.
La défense de M. Marquèze, qui avait soutenu que "l’intéressé avait agi en état de nécessité", n’a "pas exclu un pourvoi en cassation".
"Il est difficile pour un profane de comprendre qu’on puisse être complètement innocenté sur le plan pénal et qu’on puisse, pour d’autres motifs, être déclaré responsable de la mort de l’ourse", a déclaré à l’AFP Me Jean-Pierre Casadebaig, avocat du chasseur.
Me François Ruffié, avocat de trois associations de protection de l’environnement, a affiché sa "grande satisfaction", lisant dans cette décision "un appel à la responsabilité individuelle" des chasseurs qui doivent "apprendre à s’autoréguler".
"Rien ne remplacera l’ourse qui a disparu", a-t-il dit à l’AFP, mais "le délit de destruction d’espèce protégée est constitué".
M. Marquèze n’écopera "d’aucune sanction mais il a commis un délit, pour nous, c’est essentiel", a-t-il dit.
"Il faut que les chasseurs évoluent dans leur comportement, collectivement mais surtout individuellement", a ajouté l’avocat, estimant l’arrêt de la cour d’appel "porteur d’avenir pour préserver la chasse elle-même mais aussi pour les autres espèces qui restent", comme le loup et le lynx.
La mort de l’animal, en novembre 2004, avait provoqué une vague d’indignation en France, incitant le gouvernement à mettre en place un plan de "renforcement de la population d’ours bruns" dans les Pyrénées avec l’introduction de plantigrades slovènes. Ce plan avait été vivement contesté par les éleveurs de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées.