Communiqué de presse-jeudi 13 janvier 2011
Procès contre l'utilisation illégale de pesticides en Corrèze:
une nouvelle étape dans le combat des associations de protection de l'environnement limousines
Aujourd’hui, le tribunal correctionnel de Brive se penche sur le cas de trois producteurs « intensifs » de pommes, accusés d'avoir utilisé des pesticides sans respecter les conditions d'utilisation (en l'occurrence avoir épandu en période de vent). Les associations de protection de l'environnement, représentées par leurs fédérations Corrèze Environnement et Limousin Nature Environnement, sont partie civile dans ce procès et à l'origine des plaintes contre ces pratiques, en soutien à l'association locale ONGF Allassac (elle aussi partie civile).
Dénoncer l'utilisation de pesticides
L'utilisation de pesticides agricoles (outre leurs effets sur les utilisateurs eux même) est susceptible de générer de nombreux effets environnementaux, notamment pollution des rivières et atteintes à la biodiversité. Afin de prévenir ces risques, la législation impose des conditions strictes d'utilisation, en réglementant les produits autorisés, leur concentration admissible, les conditions de leur épandage...
Seul le respect de ces conditions d'utilisation permet de prévenir des impacts environnementaux souvent irréversibles.
Le procès qui se tient jeudi (qui n'est pas le premier en France à opposer des utilisateurs de pesticides au mouvement associatif de France Nature Environnement) démontre une fois de plus que le respect de ces conditions d'utilisation est de plus en plus difficile et que le mode de culture intensive qui est en cause.
Les associations de protection de l'environnement en appellent à des pratiques agricoles plus respectueuses des territoires et de leurs habitants. La culture intensive de pommes golden en Limousin passe par plus de 50 traitements par saison C'est le principe de cette culture intensive polluante que nous dénonçons en nous constituant à nouveau partie civile.
Promouvoir les alternatives aux pesticides
Limousin Nature Environnement, Corrèze environnement et leurs associations membres soutiennent les pratiques alternatives aux pesticides que ce soit pour l'agriculture (Agriculture biologique et agriculture durable respectueuses des hommes et des territoires), ou pour les espaces gérés par les collectivités et par les citoyens (Opération régionale "Objectif zéro pesticide": plus de cinquante communes volontaires engagées à ce jour)...
Le mouvement national de France Nature Environnement (et ses associations locales) est mobilisé sur ce sujet depuis de nombreuses années et a déjà obtenu la condamnation de cultivateurs pour des faits similaires dans la Manche. Les associations limousine de protection de l'environnement continueront à dénoncer les pratiques culturales illégales et leurs conséquences environnementales et sanitaires en Corrèze comme en Haute-Vienne ou en Creuse.
Prochaine étape annoncée : rétablir la vérité sur l'AOC « pommes du Limousin » qui ne labellise que les golden intensives traitées aux pesticides.
Télécharger ce communiqué en format PDF.
Source: France Nature Environnement.
<<<Chers amis,
Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons.
De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles ont augmenté dans quatre pays européens qui ont interdit certains de ces produits. Mais les puissantes industries chimiques exercent un fort lobbying pour continuer à vendre ce poison. Notre meilleure chance de sauver les abeilles est de pousser l'Union Européenne et les Etats Unis à interdire à leur tour ces produits -- leur action est cruciale et aura pour effet d'entraîner le reste du monde.
Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement de sauver des insectes bourdonnants, il s'agit de notre survie. Créons un buzz planétaire appelant l'Union Européenne et les Etats-Unis à faire interdire ces produits chimiques mortels et ainsi sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons principaux décideurs:
https://secure.avaaz.org/fr/save_the_bees/?vl
Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays.Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, le monde pourrait se retrouver sans fruits, ni légumes, noix, huiles et coton.
Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles sont maintenant éteintes et d'autres ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique.
Source: avaaz.
En Allemagne, au début de Février , voit ce qui est connu sous le nom «de la semaine du renard »,
NON ce n'est pas une campagne en vue de leur protection mais tout le contraire - c'est une semaine où les chasseurs et les amateurs de ce "sport" tentent de tuer le plus grand nombre de renards, uniquement pour le plaisir sadique .
Ci-dessous sur le lien vous trouverez quelques photos montrant les massacres qui ont lieu chaque année en Allemagne pendant "la semaine du Renard", Attention, ces photos sont d'une extrême cruauté !
Certains militants allemands ont créé un site web et l'initiative visant à faire pression sur le gouvernement afin d'établir une étroite saison annuelle pour les renards , parce que, pour le moment, les renards peuvent être chassés durant les 12 mois de l'année.
Les militants en Allemagne sont à la recherche de l'appui d'autres organisations de protection animale dans le monde entier. (en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessus)
La semaine du renard dès Février en Allemagne voit la décimation de ces animaux sauvages dans tout le pays par les membres de la Fraternité de chasse. Il est à espérer que la pression peut être exercée sur le gouvernement allemand pour assurer qu'une période de fermeture annuelle pour les renards soit appliquée.
S'il vous plaît diffusez ce message à n'importe qui, n'importe où, qui serait en mesure de fournir un soutien par l'intermédiaire de leur organisation du bien-être animal. MERCI !
Source: Animal - Actions.
STOP GUNNING AÉRIENNE DES LOUPS SUR LE REFUGE FAUNIQUE FÉDÉRALE
L'état de l'Alaska est continue sa guerre sur la faune - en essayant de tuer des loups à partir d'hélicoptères. Par distance Unimak Island, en Alaska Maritime National Wildlife Refuge, est le foyer de l'île Aléoutiennes seulement les populations naturelles de l'ours brun, le loup et le caribou. La population de caribous de l'île ont varié considérablement au cours des 100 dernières années et ont récemment chuté. Source: Center for Biological Diversity. |
Nous avons constaté la démonstration d'oiseaux de proie à Forest.
Cela a eu lieu le 3 octobre 2010, lors de la brocante de l'ASBL Gestu .
Les responsables de l'association "Gestu" connaissent - ils l'ordonnance de la Région Bruxelles/ Capitale concernant la protection de la nature?
Une plainte vient d'être déposée auprès de Bruxelles Environnement afin d'empêcher à l'avenir ces démonstrations d'oiseaux de proie dans la Région Bruxelles Capitale.
Ces pratiques favorisent les trafics de nos oiseaux de proie.
Ici, vous trouverez des informations sur les événements organisés tout au long de l'Année internationale ainsi
que des outils web interactifs et de ressources pour promouvoir le dialogue sur les forêts.
Dites-nous comment vous avez l'intention de célébrer «les forêts pour les gens" en 2011, afin que nous
puissions mettre en valeur vos histoires et vos initiatives à travers ce site.
Source: Nations Unies.
Depuis la fin du mois de novembre 2010, le continent européen, et notre pays en particulier, subissent les assauts d’un hiver précoce et particulièrement rigoureux. Depuis plus d’un mois, températures négatives et chutes de neige se combinent pour créer des conditions atmosphériques particulièrement rudes, dignes des hivers les plus froids du XXème siècle. Des dizaines de milliers d’oies, de canards et de limicoles qui hivernent habituellement aux Pays-Bas et en Belgique ont été forcés de reprendre leur migration et de s’aventurer en France.
Les oiseaux, déjà affaiblis par la difficulté à trouver les ressources alimentaires, sont chassés et dérangés nuit et jour. Près de 5 000 oies rieuses, 5 000 bernaches nonnettes, des dizaines de milliers de canards siffleurs et quelques bernaches à cou roux, espèce menacée à l’échelle mondiale, ont été observés sur le littoral de la Manche.
Malheureusement les chasseurs sont à l’affût et les observations sur le terrain montrent qu’un véritable carnage est en cours. La présence de près de 5 000 Canards siffleurs condamnés à rester posés en mer face à Sangatte, car empêchés par les chasseurs de s’alimenter dans les polders en témoigne.
Dans le même temps les fédérations de chasse des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de la Seine-Maritime demandent la fermeture de la chasse aux alouettes, aux merles et grives et aux petits échassiers en oubliant les oies et les canards, au motif que les oiseaux qui arrivent chez nous sont en bonnes conditions physiques !
Alors que l’on attend des températures glaciales pour dimanche et que les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des conditions hivernales, la LPO demande la fermeture immédiate et totale de la chasse pour toute la durée de cet épisode météorologique sévère.
Lors d’une rencontre avec Nathalie Kosciusko-Morizet hier matin Allain Bougrain Dubourg président de la Ligue pour la protection des oiseaux a souligné cette nécessité, mais cette disposition n’a visiblement pas été prise.
Communiqué de presse - Jeudi 9 décembre 2010
Destruction illégale d’un joyau de la flore française sur un site Lafarge: quelle belle fin pour l’année de la biodiversité !
Le préfet de Haute-Garonne vient d’autoriser les travaux d’extension de la carrière de Martres-Tolosane exploitée par la société Lafarge Ciments. Cette autorisation ne respecte pas les règles encadrant les dérogations exceptionnelles de destruction d’espèces protégées.
Explications.
Lafarge Ciments a obtenu en 2003 l’autorisation préfectorale d’étendre la carrière qu'elle exploite à Martres-Tolosane. Cette extension impactant l’une des plus importantes stations d’Iris à feuilles graminées (Iris graminea), espèce protégée, Lafarge Ciments a récemment déposé une demande de dérogation ; la destruction d’une espèce protégée étant interdite sauf dérogation exceptionnelle soumis à l’avis du Conseil National de Protection de la Nature. Alors que le groupe Lafarge met en avant dans ses supports de communication que la croissance de ses activités ne peut se faire sans protection environnementale, il semble que sur le site de Martres-Tolosane, la réalité soit toute autre.
Manque d’ambition du carrier Lafarge sur le site de Martres Tolosane
Saisi pour avis de la demande de dérogation, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a rendu un avis défavorable à cette mesure. « En la présence d’une espèce protégée inscrite au livre rouge de la flore menacée de France et dont on touche la principale population nationale, on doit attendre des propositions de mesures compensatoires ambitieuses » explique Philippe Lévêque, représentant de FNE au sein du CNPN. « Le déplacement d’espèces végétales est toujours aléatoire et, de plus, le dossier scientifique présenté par Lafarge a été jugé comme franchement mauvais. Ayant obtenu son autorisation d’étendre la carrière en 2003, Lafarge aurait largement eu le temps de mettre en œuvre des mesures compensatoires avant le commencement des travaux. ».
Mais ne tenant pas compte de l’avis et des recommandations des experts nationaux, le préfet de Haute-Garonne a décidé d’autoriser les travaux en publiant un arrêté le 2 décembre 2010 validant l’arrachage et le déplacement des Iris. Sur intervention de France Nature Environnement, une rencontre entre les associations locales et le carrier a eu lieu le 7 décembre. Elle n’a pas permis de différer l’arrachage de l’espèce protégée. Les travaux ont commencé le 8 décembre à 9h30.
Une dérogation accordée illégalement par le Préfet
Au regard des dispositions légales, les associations signataires considèrent que l’arrêté préfectoral n'est pas justifié. « Lafarge n’a pas démontré qu’il n’existait pas d’autre solution satisfaisante que la destruction et le déplacement des iris » précise Raymond Léost, en charge des questions juridiques à FNE, « ni que l’extension de la carrière répondait à des raisons impératives d’intérêt public majeur ». Pourtant, ces exigences ont justement pour but d’éviter des destructions injustifiées !
France Nature Environnement, France Nature Environnement Midi-Pyrénées,Nature Midi-Pyrénées et Nature Comminges envisagent des suites juridiques à ce dossier.
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