Nouvelles
Catastrophe écologique de la Moulouya - par Staff le 20/07/2011 10:09
Communiqué
Crime écologique à l'Encontre de l'Environnement
et de la Faune Aquatique de la Moulouya.
Suite aux informations parvenues aux associations de protection de l’Environnement au sujet
de la mortalité alarmantes des poissons le long de la Moulouya, une visite de prospection a
été organisée pour s’enquérir de la situation, déterminer l’ampleur des dégâts
et surtout détecter la source qui a causé ce désastre.
La zone prospectée s’étant de l’ancien pont reliant Berkane à Cap de l’Eau aux ponts Hassan II
reliant Berkane à la ville de Zaïo, ainsi que l’effluent de l’Oued Zabra où sont déversées les
eaux résiduaires de l’usine Sucrafor de Zaïo.
Les membres de cette commission ont été frappés par l’ampleur de cette catastrophe réelle qui a
touché les diverses espèces de poisson, gisant sur la surface des eaux de la Moulouya.
L’enquête auprès des riverains a montré que le phénomène d’intoxication des poissons a eu lieu
depuis le 15 Juillet 2011.
Certaine brebis qui ont bu l’eau de la Moulouya ont avortée.
Suite à cette enquête et aux différents investigations et la prise des échantillons de l’eau et des
cadavres de poisson, il s’est avéré que l’origine de cette intoxication est l’usine de la Sucrafor de
Zaïo qui a déversé des produits chimiques toxiques dans la Moulouya en commettant un véritable
crime écologique à l’encontre des écosystèmes aquatiques de la Moulouya en mettant en danger la
santé des populations humaines et animales qui vivent dans la région.
Il a été remarqué également l’absence totale des autorités locales qui ont failli à leur devoir
d’informer la population et préserver la santé publique et la santé animale.
Devant cette situation catastrophique, les associations suivantes :
- Association Homme et Environnement de Berkane la déclaration a son fils nominale
Président: M. Najib Bachiri.
- Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental, representé par
le fils du Président: Mohamed Benata.
- Association Chems, pour l'Éducation, la citoyeneté et l'Environnement d'Ahfir, la déclaration a par le
fils du président: Abderrahman Aamrani.
- Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio.
1 - Dénoncent et condamnent AVEC CET ACTE énergie abominables
qui a décime les poissons de la Moulouya AINSI Que TOUS les Écosystèmes Aquatiques.
2 - Leur mécontentement sur le silence complice Expriment le des lieux et
les tiennent Autorité des versez responsable versez la Santé et la Sécurité de la population.
3 - La Poursuite Réclament et sanctionner la reponsables des Qui Ont Cause de Désastre Comme le stipules La charte Nationale pour l'Environnement et le
Développement Durable et le Droit constitutionnel et material d'Environnement.
4 - Se félicitent du rôle de la population riveraine et le fils d'interaction Positif et le fils aide précieuse with Les Composantes de la Société Civile.
5 - Mettent en garde les responsable de CE Désastre, de répéteurs de tél acte Comme ça
Été Le Cas DEPUIS 1980.
6 - S'engagent de poursuivre l'action de verser Découvrir les reponsables
Qui Ont Causé this catastrophe et les poursuivre devant la justice.
Le Lundi 18 Fait Juillet 2011
Signataires:
Association Homme et Environnement de Berkane
Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental
Association Chems, pour l'Éducation, Citoyenneté et la l'Environnement d'Ahfir
Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio

Cadavre de poissons flottant le long de la Moulouya
le 18/07/2011

Les enfants des riverains récupèrent les poissons morts ou agonisant
pour les consommer avec leur famille ou les vendent à d’autres personnes.
Malheureusement ces poissons sont toxiques pour leur santé !
La Stratégie en faveur du Grand Tétras est sur la mauvaise pente - par Staff le 08/07/2011 19:54


Communiqué de presse-Vendredi 8 juillet 2011
La Stratégie en faveur du Grand Tétras est sur la mauvaise pente
La France est le dernier pays d’Europe occidentale à chasser le grand tétras, ou coq de bruyère. Une « Stratégie Nationale en faveur du Grand Tétras » a été élaborée en 2009 et 2010 pour sauver l’espèce, mais le ministère de l’Écologie, dans la version soumise à consultation publique en cours jusqu’au 8 juillet 2011, a retenu, pour le volet chasse,
une rédaction très néfaste à l’avenir du grand tétras et qui n’a jamais été discutée au sein du Comité de suivi de la Stratégie.
L’avenir du grand tétras en France est compromis.
Ce grand oiseau de nos forêts voit ses effectifs régresser de manière continue depuis une trentaine d’années. En cause : les modifications et la fragmentation de son habitat, les dérangements liés aux activités humaines, dont le tourisme et la chasse, et certaines pratiques sylvicoles ou encore les premiers effets des changements climatiques. Face à ces menaces, il convenait de mettre en place une stratégie nationale en faveur du grand tétras qui, pour chaque menace identifiée, aurait donné les priorités d’actions.
Un arbitrage en faveur du pire
Suite à un appel d’offre, la rédaction de la stratégie a été confiée à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) qui a remis au ministère un document équilibré et novateur. Malheureusement, les associations constatent que la version de la stratégie mise en consultation par le ministère retient les options les plus défavorables sur deux points cruciaux pour l’avenir du coq:
- pour le volet chasse, un plan de gestion des populations inventé par le Ministère, fixé et contrôlé par les chasseurs eux-mêmes,
- pour le volet sylvicole, une définition de l’« habitat favorable au tétras » erronée et contestée par tous les spécialistes.
Le ministère de l’Ecologie entérinerait ainsi une situation où les excès de « prélèvements » vont perdurer de manière inacceptable : à population de Grands Tétras égale, les chasseurs des Hautes Pyrénées ont tué « légalement » ces dix dernières années, 70 fois plus de Grand Tétras que les chasseurs des Pyrénées Orientales.
Le Groupe Tétras France et les associations signataires dénoncent le choix scandaleux opéré par le ministère visant à faire valider une stratégie qui nuira gravement au grand tétras. « Après le renoncement au renforcement de la population d’ours, ce choix de ne pas limiter plus sévèrement les prélèvements de coq et de définir de manière laxiste son habitat, laisse poindre un doute, plus largement, sur les orientations de la stratégie nationale pour la biodiversité ».
Les associations signataires étudient actuellement les suites qu’elles entendent donner à ce mauvais coup de plus porté au grand tétras et au-delà, à la protection des espèces en danger.
Télécharger la réponse FNE à la consultation publique SNGT en format PDF.
Source: France Nature Environnement.
Message de Raoni: NE M'ABANDONNEZ PAS - par Staff le 06/07/2011 08:29
Message de Raoni : "NE M'ABANDONNEZ PAS"
"Chers amis, je vous envoie cette lettre afin de vous informer de ma décision de continuer la lutte, j’ai participé à de nombreuses occasions à des manifestations contre la construction
de ce désastre qu’est le barrage de Belo Monte.
Les actions que nous menons sont nombreuses. Nous sommes allés protester à Manaus, Altamira, Brasilia et dans d’autres localités.
Nous n’allons pas abandonner cette lutte mais au contraire continuer à défendre notre futur, celui des jeunes générations, qu'elles soient indiennes ou non.
Car tous subiront le préjudice et à voir la façon dont les décideurs agissent vis-à-vis de la nature, je crois que ce futur est déjà fort compromis. Sans les fleuves et les forêts ce n’est plus la peine d'imaginer le futur,
sans ces sources de vie il n’y aura pas de futur...
Je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont envoyé des messages de soutien et ceux qui ont beaucoup agit dans leur pays en se mobilisant contre cette construction monstrueuse: ils ont besoin de vous tous !
Je vous demande de ne pas m’abandonner. En effet, c’est une lutte très inégale. Nous avons le courage de lutter pour la vie et le gouvernement a le pouvoir de la détruire... et qui détruit la nature détruit sa propre vie et celle des autres.
Cela fait vingt ans que nous luttons pour la démarcation de la Terre de Kapot Nhinore et cela fait bien longtemps que nous sommes sans nouvelle des suites données à nos démarches.
Nous avons mené quelques manifestations à l’échelle locale, afin d’avoir une réponse du Président de la Funai à ce sujet, mais n’avons encore rien obtenu.
Je veux vous dire à tous qui me soutenez que nous avons vraiment besoin de vous. Je dois atteindre mes objectifs ; je n'abandonnerai pas tant qu’il me restera des forces pour continuer à lutter
et je vous demande à tous d’entrer dans cette lutte à mes côtés, de m’aider à aider mon peuple, de m’aider à empêcher les ravages que va occasionner le « Belo Monstre »,
de m’aider à laisser un avenir aux génération futures.
JE COMPTE SUR VOUS, j’ai besoin de tous ceux qui croient en moi, qui crois en mes luttes. Vous êtes mes amis et il n'y a que sur vous que je puisse compter.
Je suis déjà fatigué, mais je trouve encore la force de me battre pour mes idées et pour les générations futures. Je me sens jeune lorsqu’il s’agit de lutter et défendre Mère Nature.
Je vous salue tous chaleureusement, vous me manquez beaucoup et j’espère vous revoir très bientôt."
Raoni METUKTIRE
Date de l'article : 03/07/2011

Source: Raoni.
Cyber action N°425: Pour la protection du Grand Tétras - par Staff le 04/07/2011 11:21

Cyber action N° 425 : Pour la protection du Grand Tétras
Cyyber action mise en ligne le 30/06/2011
Elle sera envoyée à : Ministre de l'Ecologie
Elle prendra fin le : 08/07/2011
Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire recueille jusqu'au 8 juillet sur son site,
les dernières contributions et observations sur un plan d'actions en faveur du Grand Tétras.
EXPLICATIF
Le Grand Tétras : une espèce sur le déclin
La France est le seul pays d'Europe occidentale à chasser le Grand Tétras (également appelé Grand coq de bruyère) alors que depuis 30 ans, l’espèce a subi un important déclin.
Il est d’ailleurs classé dans la catégorie « vulnérable » dans les listes rouges nationales de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Selon l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les effectifs du Grand Tétras en France atteignent seulement 4 000 à 5 500 adultes.
Il est présent surtout dans les Pyrénées, mais compte également des individus dans les massifs du Jura, des Vosges et des Cévennes.
Ce gallinacé, oiseau emblématique des Pyrénées, a en 25 ans, subi une perte de 60% de sa population sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne !!
Projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras
Face à pareille situation, et pressé par quelques associations naturalistes regroupées au sein du Groupe Tétras France, l'État a enfin décidé d'agir.
Un projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras, a été publié sur le site du ministère de l'Écologie : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=23082
Le but de cette « stratégie nationale » est d'enrayer le déclin des populations.
Vous pouvez agir !
Comme le Groupe Tétras France, rédacteur de cette stratégie nationale pour le Grand Tétras est écarté par l’État, et que c’est le ministère qui la présentera au CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) ;
nous vous demandons de participer activement à cette consultation publique.
En effet, si l’on peut se féliciter que le ministère prenne (enfin !) des mesures fortes pour sauver cette espèce et ses milieux, il faut surtout que nous nous mobilisions pour demander que le
Grand Tétras soit classé espèce protégée sur l’ensemble du territoire français; car le ministère qui plie une nouvelle fois, devant la pression des chasseurs, n’envisage pas du tout de faire cesser la chasse de cette espèce.
Avant le 8 juillet, envoyez un mail dans lequel vous exprimez votre demande.
Source: Cyberacteurs.
FNE / Pyrénées : Protéger la biodiversité, c'est aussi protéger l'ours - par Staff le 21/06/2011 12:18
Communiqué de presse-Mardi 21 juin 2011
Pyrénées : Protéger la biodiversité, c’est aussi protéger l’ours
À Toulouse, se tient aujourd’hui, mardi 21 juin 2011, la réunion de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité. C’est lors de la présentation de cette stratégie le 26 juillet 2010 que le Gouvernement avait annoncé le lâcher d’une ourse en remplacement de Franska, morte suite à une collision avec un véhicule. Alors que l’État vient d’annoncer son renoncement au lâcher d’une ourse dans le Béarn, les associations qui siègent dans cette instance de concertation sur l’avenir de la biodiversité annoncent que, sans engagement clair de l’État, elles refusent de participer à cette réunion.
Le 26 juillet 2010, en pleine année de la biodiversité, Madame Chantal JOUANNO, alors Secrétaire d’État en charge de l’Écologie, annonçait au nom de l’État, la mise en chantier d’une stratégie pyrénéenne pour la valorisation de la biodiversité. L’objectif de cette stratégie était de faire de la biodiversité une richesse pour le massif pyrénéen et d’y prendre appui pour mettre en action un projet de développement durable du territoire. Pour éviter de cristalliser les efforts uniquement sur des espèces emblématiques, comme l’ours, l’État proposait une réflexion plus globale visant à agir sur toutes les espèces et leurs habitats, le tout en harmonie avec les activités économiques, agricoles, touristiques et culturelles. Pour sceller cet engagement, l’État s’engageait en faveur d’un plan de conservation de l’ours crédible, fondé sur un accroissement naturel de la population et pour le remplacement de l’ourse tuée accidentellement en 2007.
A présent que l’abandon de cette promesse de lâcher une seule ourse dans le Béarn est annoncé, les associations de protection de la nature siégeant au sein de cette stratégie, France Nature Environnement, le Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Nature Midi-Pyrénées et la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM) doutent de l’ambition réelle de cette stratégie.
Stéphane Aulagnier, président de la SFEPM explique : « Selon les scientifiques, lâcher une seule femelle ne peut suffire à rendre la population d’ours viable dans les Pyrénées. Toutefois, les associations, certaines qu’une stratégie axée sur l’ensemble des espèces et des habitats, à l’échelle de tout le massif pyrénéen, était plus efficace, ont accepté par compromis d’avancer par petit pas, et donc de n’avoir qu’une ourse ».
Marc Maillet, secrétaire général du CIAPP poursuit : « Face au revirement de l’État sur cet engagement, nous doutons sérieusement de sa volonté de voir cette stratégie concrétisée et ce d’autant qu’il n’y a aucun engagement financier pour réaliser les ambitions issues des premières tables-rondes ».
Le président de Nature Midi-Pyrénées, Jérôme CALAS, qui représente FNE au sein des travaux de la Stratégie précise : « Nature Midi-Pyrénées et les associations du mouvement FNE des Pyrénées ont participé activement aux concertations déjà moult fois engagées depuis plusieurs années, au sein de l’Institution Patrimonial du Haut-Béarn, puis dans la phase d’élaboration du plan de renforcement et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées et enfin au sein du Groupe National Ours et du Comité de massif, mais avec l’abandon du lâcher, nous craignons que l’État nous embarque une fois encore dans des discussions qui ne seront pas concrétisées ».
Bruno Genty, président de France Nature Environnement conclut : « Nous souhaitons marquer notre forte inquiétude et notre désaccord avec cette politique de valse hésitation. Notre mouvement, avec la SFEPM, va donc quitter la séance. Cette décision n’est pas dans nos habitudes et représente un geste fort de notre part».
A l’occasion de la mise en place du Comité de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité, les représentants de France Nature Environnement, du CIAPP, de Nature Midi-Pyrénées et la SFEPM quitteront donc la séance après avoir exposé les motivations de ce geste.
Lire la lettre ouverte adressée au Président de la République
Lire la déclaration des associations
Télécharger ce communiqué en format PDF.
Source: France Nature Environnement.
Manifestation contre la campagne de piégeage des oiseaux à Chypre - par Staff le 14/06/2011 10:04
Rejoignez-nous dans notre campagne de protestation contre le piégeage des oiseaux à Chypre
Rougequeue à front blanc sur un limestick sur ChypreMalgré clair national et européen millions législation de l'Union des oiseaux chanteurs protégés sont piégés avec des filets et limesticks chaque année dans la République de Chypre.
Depuis l'accession du pays à l'UE, le problème a empiré plutôt mieux que - le piégeage des oiseaux est maintenant la grande entreprise avec un chiffre
d'affaires non taxées de millions d'euros.
En dépit de leurs affirmations contraires des autorités responsables sont inactifs sur le tout.Les unités chargées application de la loi sont souvent à court
de main-d'œuvre qualifiée et la police locale de fermer les yeux (sinon les deux) quand cela les arrange. Le problème de base est cependant un manque
de volonté politique pour éradiquer la pratique illégale. À tous les niveaux de la pratique brutale de piégeage avec limesticks est souvent considérée comme une bagatelle.
En effet, plusieurs membres du parlement de Chypre veulent avoir limestick piégeage légalisé comme une tradition socio-culturelle à préserver, ou du moins de réduire
les pénalités déjà risible.
Vous pouvez en savoir plus sur la situation scandaleuse sur Chypre dans notre rapport de 2011 de protection des oiseaux camp de printemps .
Source: komitee.de
L'ASPAS obtient l'arrêt des tirs de loups dans la Drôme - par Staff le 10/06/2011 12:48
Communiqué de presse,
Le 10 juin 2011
Victoire contre l’acharnement de l’État:
L’ASPAS obtient l’arrêt des tirs de loups dans la Drôme !
Le Tribunal administratif de Grenoble vient, une nouvelle fois, à la demande de l’ASPAS, de suspendre aujourd'hui l’arrêté préfectoral du 13 mai 2011 pris illégalement par le Préfet de la Drôme, et qui autorisait l'abattage d'un loup.
Le Juge a en effet estimé que l’arrêté ne respectait pas le protocole de mise en œuvre des tirs établi par le ministère de l’Écologie. Il sanctionne ainsi l’acharnement du préfet à céder aux pressions des éleveurs.
L’ASPAS déplore l’attitude du préfet de la Drôme qui s’entête à choisir de mauvaises solutions pour gérer le problème de la cohabitation entre grands prédateurs et pastoralisme, et rappelle que depuis plusieurs années maintenant, la justice nous a systématiquement donné raison face à ces arrêtés.
L’ASPAS demande que ce dossier soit géré dans la sérénité, dans l’intérêt du pastoralisme et de la biodiversité. Et non pas en choisissant l’un au détriment de l’autre.
Contrairement aux déclarations du préfet de la Drôme en janvier dernier, l’ASPAS n’a jamais changé ses positions dans ce dossier qu’elle entend défendre dans le cadre de l’intérêt général et dans le respect de tous les acteurs des milieux ruraux et naturels.
Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? L’ASPAS condamne fermement la politique anti-loup relayée par le gouvernement.
Il est bien connu, et reconnu par tous les spécialistes de cette espèce, que tuer un ou des loups d’une meute ne peut que conduire à la désorganisation de cette dernière et augmenter par conséquent les dommages.
Cela a été vérifié maintes fois !
Le loup ne saurait cacher l’inaction des pouvoirs publics face à la crise agricole.
La destruction d’un loup, censée calmer pour quelque temps des éleveurs excédés par la crise, aura des effets contraires.
L’ASPAS rappelle, s’il en est encore besoin, qu’il existe des mesures de protection de troupeaux, et qu’elles se montrent efficaces dans les autres pays.
Qu’en est-il des belles promesses du Grenelle sur la biodiversité ?
Combien de loups devront encore payer ce jeu de dupes ?
Combien de temps les responsables de la filière ovine feront-ils semblant d’y croire ?
Contact presse:
Pierre Athanaze Benoît Candon
Président de l’ASPAS Avocat représentant l’ASPAS
tél. : 06 08 18 55 tél. : 06 47 98 49 43
Source: ASPAS.
Dites non à Mattel concernant la déforestation - par Staff le 09/06/2011 12:01
 |
Bonjour ,
Le couple le plus glamour de la planète "Jouets" au bord de la rupture ! La nouvelle vient de défrayer la chronique. Les emballages des poupées Barbie contiennent des fibres provenant de la déforestation. Ken a déclaré : "Je ne sors pas avec des filles qui pratiquent la déforestation" et a décidé de la quitter.
L'implication de Barbie dans la déforestation s'explique par son fabricant Mattel qui - pour ses emballages - a recours à la firme Asia Pulp and Paper (APP). Cette entreprise est clairement associée à la destruction de forêts tropicales.
En Indonésie, APP continue à déboiser dans des forêts ou des tourbières, deux écosystèmes qui contribuent à stocker le CO2. Cette déforestation a des conséquences désastreuses pour le climat, pour des espèces menacées comme le tigre de Sumatra et pour les populations locales. Mattel doit aider Barbie à se débarrasser de sa manie destructrice et cesser immédiatement de se fournir auprès d'APP.
Aidez Ken à convaincre Barbie d'en finir avec la destruction des forêts indonésiennes. Envoyez aujourd'hui un message à Mattel.
Merci de continuer à nous soutenir - nous vous tiendrons au courant de l'évolution de ce scandale,
Greenpeace
PS: Faites circuler cet e-mail à vos amis, votre famille. Tout le monde doit être au courant !
 |
|
|
Le Gouvernement signe l'arrêt de mort de l'ours en Béarn! - par Staff le 08/06/2011 14:55
Communiqué de presse
Mercredi 8 juin 2011
Le Gouvernement signe l’arrêt de mort de l’ours en Béarn !
Malgré les promesses de l’an passé du lâcher a minima d’une ourse dans le Haut-Béarn, le Gouvernement fait marche arrière !
L’an dernier, Chantal Jouanno avait conclu 5 longues années d’échanges, de concertations et de réflexions par l’engagement, déjà minimaliste, de lâcher une ourse en Béarn au printemps 2011.
Bien que très insuffisant en regard de l’enjeu de la conservation de la population d’ours dans les Pyrénées, nous avions accordé notre confiance à l’État dans cette perspective d’aller « lentement mais sûrement ».
Cette voie, compromis entre les demandeurs d’un véritable plan de restauration et ceux de la disparition de l’ours, n’avait de sens qu’à condition d’avancer, lentement certes, mais de façon déterminée.
Mercredi dernier, le Gouvernement a marqué une rupture avec la politique menée de manière continue par l’État depuis plus de 15 ans. Le refus de lâcher ce printemps une ourse en Béarn signe l’arrêt de mort de cette espèce dans cette région où elle est présente depuis des millénaires.
C’est également un véritable reniement de la parole de l'Etat, alors même que Madame Nathalie Kosciusko-Morizet lançait, en grandes pompes le 19 mai dernier, la nouvelle Stratégie Nationale de la Biodiversité
Quelle crédibilité l’État a-t-il face aux acteurs à qui il demande de s’engager sur le chemin de la préservation de la biodiversité ?
Et c’est enfin un mauvais coup porté aux Pyrénées et aux Pyrénéens. En méconnaissant les obligations européennes de la France, le Gouvernement s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’au gel des financements communautaires pour les Pyrénées, comme le rappelait Chantal Jouanno en juillet 2010.
La voix de la France sur les questions environnementales, fondamentales pour l’avenir, s’en trouve considérablement affaiblie.
Nous ne pouvons que condamner le décalage entre les discours et les actes sur le terrain. Ces actes menacent une fois de plus la France d’une mise à l’amende par l’Union Européenne.
Yann Arthus-Bertrand Bruno Genty Cécile Ostria Serge Orru
Président de GoodPlanet Président de FNE Directrice de la FNH Directeur du WWF
Source: France Nature Environnement.
Pas de lâcher d'ourse: les réactions des associations - par Staff le 02/06/2011 10:18
Pas de lâcher d'ourse: les réactions des associations
Photo Roger Isoard
Voir aussi le communiqué de FERUS : les ours béarnais abandonnés (1er juin 2011)
Communiqué du FIEP Groupe ours Pyrénées, 1er juin 2011
On a tué Cannelle pour la 2ème fois !
La décision gouvernementale de ne pas lâcher une ourse au printemps 2011 en Béarn, malgré un avis favorable du CNPN,
équivaut à signer l’arrêt de mort de l’espèce dans les Pyrénées occidentales, où elle n’a jamais cessé de cohabiter avec l’homme depuis la nuit des temps.
→ Lire la suite
|
Document généré en 0.02 seconde