L'Expédition MED 2010 / 2013 est une grande campagne scientifique et environnementale en Méditerranée, qui mobilise une équipe de chercheurs issus d'une dizaine de laboratoires universitaires européens. Inédit en France et en Europe, ce programme de recherche met en lumière un phénomène alarmant, la présence d'une pollution quasi invisible, susceptible de rentrer dans notre chaine alimentaire: les microfragments de plastiques.
La première série d'analyses des échantillons réalisée par l'IFREMER et l'université de Liège, estiment qu'environ 250 MILLIARDS de microfragments de plastiques contaminent la Méditerranée en surface.
La mer Méditerranée est-elle en train de devenir une "soupe de plastique" ingérée par les poissons et même le plancton, base de toute la chaîne alimentaire ?
Source: Expeditionmed.
Chaque année nous parviennent des signalements d’oiseaux noyés dans des abreuvoirs à bétail.
Ces cuves rondes en tôle galvanisée ou en PEHD (Polyéthylène haute densité) constituent un piège mortel pour les oiseaux qui viennent boire ou se baigner ou tombent simplement dedans.
La profondeur et les bords lisses ne laissent en général aucune chance: l’oiseau épuisé meurt de noyade ou d’hypothermie.
Téléchargez la fiche technique ci-dessous pour informer et sensibiliser les agriculteurs de votre connaissance.
http://www.athenas.fr/noyades-doiseaux-dans-les-abreuvoirs-comment-les-eviter/
Source: Centre ATHÉNAS.
Communiqué de presse
Jeudi 8 septembre 2011
Thon rouge: il est toujours plus intéressant de frauder
que de respecter la loi
Demain, 9 septembre, le tribunal correctionnel de Marseille va juger
deux affaires de pêche illégale de thons rouges.
FNE et l’URVN-FNE PACA, sa fédération régionale en PACA, se constituent parties civiles dans ces deux affaires dont l’une concerne
un pêcheur déjà condamné en mars 2010 pour des faits similaires.
Dans le premier cas, deux navires ont pêché près de 700 kg de thons rouges en Méditerranée avec un filet maillant dérivant, outil de pêche interdit au niveau communautaire depuis 2002.
Dans le second cas, un autre navire a, quant à lui, pêché avec un engin interdit plus de 2 tonnes de thon rouge !
FNE et l’URVN-FNE PACA ont décidé d’agir.
Non seulement parce que le thon rouge est une espèce vulnérable mais aussi parce qu’elle fait l’objet d’une pêche intensive et incontrôlée stimulée par son prix très haut en rapport avec sa rareté justement...
La réglementation de la pêche au thon rouge: à la fois perfectible et méprisée
Denez L’Hostis, pilote de la mission mer de FNE, explique: «les stocks atlantiques et méditerranéens de thon rouge ont été terriblement mis à mal par des pratiques de pêche agressives, non soutenables, et souvent illégales, pratiquées par des flottes de plusieurs pays.
La pêche à la thonaille doit cesser.
Cette technique de pêche occasionne de nombreuses prises « accessoires », dont celles d’espèces protégées.»
En mars 2010 s’est tenue la conférence de la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d’extinction).
A cette occasion, les Etats parties à la convention se sont limités à restreindre le commerce du thon rouge, au lieu de l’interdire, comme le souhaitait FNE.
Mais comme l’indique Nathalie de Stefano juriste et directrice de l’URVN-FNE PACA, «même si la réglementation est imparfaite et insuffisante pour protéger le thon rouge, il n’en demeure pas moins que la pêche est encadrée et que l’on ne peut continuellement mépriser la loi».
C’est pourquoi FNE et l’URVN, se sont portées parties civiles à l’audience du 9 septembre.
Outre que la pêche illégale fragilise les écosystèmes, elle menace également l’activité légale de pêche, et en particulier la petite pêche côtière.
FNE et l’URVN-FNE PACA souhaitent que le jugement qui sera rendu influe sur les comportements en faveur d’une pêche durable en Méditerranée, au profit des pêcheurs qui font le choix de ménager la ressource en respectant la réglementation.
La pêche au thon rouge est symbolique de la difficulté de lutter pour la préservation de la biodiversité. Tant que les amendes ne seront pas dissuasives, ou que les navires ne seront pas immobilisés, le trafic du thon rouge a de beaux jours devant lui.
Télécharger ce communiqué en format PDF.
Almanach 2012 des migrations d'oiseaux en Suisse
Chers amies et amis des oiseaux,
Pour vous qui aimez savoir quand arrivent les hirondelles, quand passent les
cigognes ou quand partent les martinets...
Pour vous qui avez besoin d'un calendrier pratique, avec une grille bien
aérée pour noter tous vous rendez-vous...
L'Almanach des migrations d'oiseaux est pour vous !
Chaque mois une superbe photo d'un oiseau représentatif de la saison.
12 espèces indigènes photographiées en Suisse par différents chasseurs
d'images.
Découvrez toutes les photos et commandez votre Almanach 2012 sur
http://www.oiseaux.ch
Meilleures salutations et bonnes observations,
pour l'Almanach des migrations
S. et L. Maumary
Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre
Monsieur le Premier Ministre,
Depuis quelques semaines, le bassin de la Moulouya dans l’Oriental marocain est victime d’une catastrophe écologique sans précédent pour la région. Ce désastre écologique suscite une vive inquiétude chez les citoyens de la région en général et chez les riverains du fleuve de la Moulouya en particulier.
En effet, depuis le 15 juillet 2011, des milliers de poissons de diverses espèces ont péri brusquement et en masse, flottant et jonchant les rives du fleuve sur plusieurs kilomètres en empestant l’atmosphère d'odeurs nauséabondes, du bétail est mort aux abords du fleuve aux eaux contaminées et une partie de la production des éleveurs et agriculteurs de la rive est compromise. Les effets néfastes sur la santé des riverains n’étant pas encore à ce jour décelables.
Les résultats d’analyses pointues de l’enquête de la Gendarmerie Royale sur des prélèvements à divers endroits sont alarmants et édifiants. Ils indiquent clairement des niveaux de DBO (demande biochimique en oxygène) atteignant les 800 mg/l ce qui est le double de la valeur maximale autorisée et des teneurs en acidité (PH) anormalement élevées au fur et à mesure que l’on s’approche de l'effluent provenant de l’usine sucrière Sucrafor de Zaio.
Monsieur le Premier Ministre, le bassin du fleuve de la Moulouya a été classé à l’échelle internationale site à protéger (SIBE) et a signé la Convention RAMSAR sur les zones humides d’importance internationale qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.
Ce bassin est aussi le centre vital et le poumon agricole et touristique de l’Oriental, région qui jouit depuis quelques années d’un nouvel essor et un développement sous la bienveillante attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
Les conséquences de cette catastrophe écologique de la mi juillet 2011 auront tôt ou tard des effets néfastes sur la santé des citoyens de la région et risquent de remettre en cause toute la volonté et les efforts pour faire de cette région un nouveau levier économique, de progrès social et de développement durable pour le pays.
Monsieur le Premier Ministre, nous sommes un collectif de citoyens et d’associations alarmés et outrés par cette situation critique du fleuve de la Moulouya. Nous exprimons ici, notre préoccupation extrême sur le devenir écologique, économique et social de la région de l’Oriental et vous exhortons en tant que chef du gouvernement d’intervenir d’urgence:
1/ Pour que la lumière soit rapidement faite, de manière objective et transparente sur les origines de cette catastrophe écologique.
2/ Pour que les responsables de cette catastrophe écologique rendent compte de leurs faits et prennent leur responsabilité face à la justice du pays.
3/ Pour que la nouvelle constitution marocaine et les lois et règlements en vigueur soient strictement respectés par l’administration et les acteurs économiques œuvrant dans le bassin de la Moulouya.
4/ Pour garantir la mise en place de moyens de contrôle pérennes, rationnels et systématiques en vue d’une protection efficace et durable du bassin de la Moulouya contre tous les types d'abus et tout danger écologique.
Monsieur le Premier Ministre, permettez nous d’exprimer notre confiance et notre espoir pour que notre appel d’une urgence extrême, attire toute votre attention et que votre haute bienveillance saura donner les directives pour que soit mis fin à cette situation que nous considérons comme dangereuse et inadmissible pour les citoyens d’un Maroc nouveau et moderne.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération.
Pour " SOS Moulouya "
LE JAPON DISPOSE D'UN PATRIMOINE INTELLECTUEL ET ARTISTIQUE REMARQUABLEMENT SOPHISTIQUÉ.
EN RENONÇANT À SES CENTRALES NUCLÉAIRES ET AU MASSACRE DES CÉTACÉS,
IL PROUVERA ENCORE DAVANTAGE QU'IL EST SANS DOUTE DE L'UN DES PAYS PARMI LES PLUS CIVILISÉS AU MONDE,
RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS UN FUTUR MEILLEUR POUR LA PLANÈTE TOUTE ENTIÈRE !
"Nous espérons que votre organisation ou vous-mêmes, à titre individuel, nous rejoindront une fois encore pour célébrer le "Jour du Dauphin Japonais" le 1er septembre prochain en organisant un événement positif devant l'ambassade du Japon de votre ville ou devant le consulat local.
Nos coeurs vont bien sûr vers le peuple japonais qui a tant souffert et souffre encore des conséquences du récent tremblement de terre.
Mais c'est notre travail de nous assurer que la sauvegarde des dauphins ne soit pas oubliée.
Nous prendrons soin dès lors de mettre en place une manifestation qui montrera tout ce que nous aimons chez nos amis japonais (leur littérature, leur peinture, leur philosophies, leurs mangas, etc.) dans un esprit de respect.
Laissez s'envoler votre imagination, votre créativité !
Et n'oubliez pas de nous envoyer vos photos, vos liens, ou les articles de presse relatant votre initiative".
Ric
(traduction libre). LIRE LA SUITE EN ANGLAIS SUR SAVEJAPANDOLPHINS
Source: Dauphin Libre.
Communiqué de presse
mardi 23 aout 2011
Chrysomèle : la rotation est incontournable
Les captures de chrysomèles, ce coléoptère parasite du maïs, se multiplient dans les régions Alsace, Bourgogne et Rhône-Alpes. Tandis que les producteurs de maïs réclament des OGM, des cas de chrysomèles résistantes aux maïs Bt (OGM) viennent d’être détectés aux Etats-Unis. Face à ce fléau, FNE prône la rotation des cultures.
L’insecte s’installe dans nos campagnes
La rotation des cultures est la solution préconisée depuis longtemps par les agronomes contre ce ravageur du maïs. En décembre 2010, les services de l'État ont modélisé l'évolution des populations de chrysomèles sur le maïs en France en comparant plusieurs scénarios de rotation, allant du maïs un an sur deux, à cinq ans sur six. Cette modélisation conclut à l'explosion de la chrysomèle dès lors qu'on cultive du maïs plus de deux années consécutives sur trois.
Pour Pierre Guy, qui suit le dossier pour FNE : « Les arrêtés préfectoraux laissent le choix aux agriculteurs entre la rotation et les traitements chimiques sur les larves : ils sont en contradiction avec les bases de l’agronomie. Dans les zones de confinement, où la chrysomèle peut être considérée comme installée, seule une rotation un an sur six a été acceptée, ce qui est nettement insuffisant. »
Aujourd’hui, les zones où les captures de chrysomèles explosent sont justement celles où la rotation imposée est la plus faible.
Les OGM, une fausse piste
Face à la multiplication du nombre de captures, l’Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) prône le recours aux OGM. Or une récente étude de l’Université d’Etat de l’Iowa* montre l'apparition de premiers cas de chrysomèles résistantes à la toxine produite par le maïs Bt. Ceci confirme la nécessaire mise en place de zones refuges pour limiter le développement de telles résistances, en totale contradiction avec la volonté d'éradication du parasite.
« Les options génétique et chimique sont aujourd'hui impossibles et inacceptables, notamment si la France veut respecter le plan Ecophyto 2018 qu'elle s'est elle-même fixée », estime Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles. « Il n'y a donc pas d'autre solution que de mettre en place et d'amplifier les rotations culturales nécessaires dans les zones atteintes par la chrysomèle. » ajoute-t-il.
France Nature Environnement demande donc aux producteurs de maïs et à l'industrie agroalimentaire de faire preuve de réalisme et de responsabilité, en optant dès aujourd'hui pour les solutions agronomiques qui s'imposent dans les régions touchées.
*Iowa State University, voir les résultats de cette étude (en anglais) :
http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0022629#pone-0022629-g001
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Source: France Nature Environnement.
Sauvons les platanes de l'Avenue du Port !
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